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Greve vendredi 8 avril : Les raisons de la colère !
Article publié le jeudi 31 mars 2011.
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Dix raisons de faire grève le vendredi 8 avril.
1) Le Recteur a pris la décision de supprimer 28 postes dans notre département, plus 6 emplois d’intervenant langues. Selon ses prévisions, nous aurons 709 élèves de plus à la rentrée 2011, sans doute beaucoup davantage dans les faits. Pour maintenir le taux d’encadrement actuel, il faudrait au moins 28 postes de plus, nous en aurons 28 de moins. Ce sont 56 emplois qui manqueront pour effectuer la rentrée dans des conditions acceptables. Vous ne trouvez pas que ça commence à faire ?
2) Sur les 633 écoles du département, c’est en moyenne une sur 9 qui sera touchée par une fermeture, si l’IA va au bout de sa logique, une école sur 7 si l’on prend en compte la perte de 21.5 postes de RASED. Et dans votre école, ça va comment ?
3) Les remplacements sont de moins en moins assurés, 4 postes de titulaires remplaçants seront supprimés, certains moyens en remplacements risquent d’être détournés sous forme d’affectations à l’année pour pallier le manque de postes . Que restera-t-i l pour assurer le remplacement des congés maladie et les départs en formation ?
4) Les directeurs sont surchargés de travail, ils risquent de perdre au moins pour partie les moyens d’aide à la direction d’école. Quatre équivalents temps pleins sont retirés sur le total départemental des décharges de direction. Toujours partant pour l’entretien de direction ?
5) De grosses écoles, en RRS ou en zone difficile cumulent les pertes de moyens : fermeture de classe, fermeture de CLAD ou de poste surnuméraire, réduction de la décharge de direction. Dans la plupart des cas, leurs effectifs progressent par rapport à la rentrée 2010. C’est le cas à Béziers, Montpellier, Agde, Pézenas. Pendant ce temps, on ne compte pas les moyens aux heureux élus de l’internat d’excellence. Une école à deux vitesses, est-ce acceptable ?
6) Dans son projet de rentrée 2011, le Recteur exposait son souci de voir prises en compte les contraintes de ruralité qui pèsent sur les départements : Six écoles rurales au moins sont pourtant frappées de fermeture : Corniou, Le Poujol Sur Orb, Cazedarnes, Soubès, Nizas, Vérargues. Elles font comment, les familles de ces villages ?
7) Moins de remplaçants, cela concernera aussi votre école, même si elle n’est pas touchée cette année. Cela vous tente d’accueillir les élèves du collègue absent, en plus des vôtres ?
8) Une classe à 28 ou 30 en élémentaire, à plus de 30 en maternelle… Vous vivriez cela comment ?
9) Un RASED qui n’intervient plus que dans l’urgence, qui disperse ses actions sur un espace et un effectif étendus. Vous ferez comment avec vos élèves en difficulté ?

10) Si on laisse faire 28 suppressions de postes, à la rentrée 2011, pourquoi n’en aurions- nous pas quarante à la rentrée 2012. Votre école serait-elle encore épargnée dans ce cas ?

Affiche ou tract en pièce jointe ci-dessous

 

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