Dans un contexte difficile dans notre secteur, le démarrage de l’année scolaire, alors que les restrictions budgétaires sur nos traitements pèsent plus que jamais sur les fins de mois de nos collègues, les personnels des secteurs de l’enseignement et, de la culture, ont su pour la deuxième fois dans le mois de septembre, montrer au côté des autres salariés leur détermination à lutter contre une réforme des retraites aussi injuste qu’inefficace.

L’Elysée et le gouvernement n’ont pas attendu la fin des manifestations pour répandre dans les médias des analyses visant à minorer la mobilisation dans la grève et l’importance des manifestations. Mêmes mots pour imposer le même message.

 Face à l’obstination du gouvernement, l’intersyndicale a défini clairement les contours de sa stratégie, retenant la proposition de l’UNSA de rendre notre mouvement plus vaste et plus massif, en organisant des manifestations le samedi 2 octobre dans l’ensemble du pays. Les travailleurs les plus exposés, notamment les statuts précaires, ceux qui n’ont pas les moyens d’assumer une journée de grève, pourront ainsi rejoindre l’action.

La journée de grève et de manifestation du 12 octobre, pendant le débat au Sénat, sera un temps fort de plus pour réaffirmer notre détermination.

Dans ce contexte, l’unité syndicale tient bon, même si certains ici ou là, souhaiteraient des actions plus radicales. Dans ce combat qui concerne l’ensemble de notre société, il convient de préserver et d’amplifier le caractère massif de nos actions. La ligne définie par l’intersyndicale doit être le fil conducteur de notre stratégie.