Cette action pourrait revêtir une certaine impopularité auprès de l’opinion qui comprendrait mal  que « les élèves les plus en difficulté soient ainsi pénalisés » ( Xavier Darcos).

Le ministre use et abuse de la prise à témoin de l’opinion, et peut s’en emparer pour disqualifier le mouvement. Le risque est grand d’entretenir la confusion que Darcos a tenté en mêlant ce qui ne doit pas être mêlé : le lien supposé direct entre la suppression des postes de RASED et l’aide personnalisée. 

L’aide personnalisée,  c’est la conséquence directe de la décision du ministre de supprimer le samedi matin. Le ministre a justifié auprès des parlementaires la sédentarisation des 3000 postes RASED par sa mise en œuvre de l’aide personnalisée. Mais le projet de budget est clair : ce sont en fait 3000 non remplacement de départ à la retraite.

Il a faux sur toute la ligne : en tentant de déguiser le véritable objectif de sa mesure, il s’est emmêlé les pieds dans le tapis. Lui qui « veille l’opinion » a pu constater que la question de la suppression des RASED est devenue une question de société : les 250 000 signatures de la pétition, les lettres aux parlementaires ne peuvent être ignorées.