Les voix s’élèvent depuis le mois de décembre pour dénoncer les « cadeaux » qui seraient fait à certaines professions (policiers, militaires, pilotes d’avion, personnels navigant, salariés de l’opéra de Paris…) supprimant de fait la caractéristique « universelle » du futur système.

Ça se discute. Pour l’UNSA le régime universel proposé par le gouvernement a pour objectif de simplifier et de rendre plus lisible le calcul de la retraite en supprimant les 42 régimes actuels en un seul et unique régime universel. Ce principe n’a pas été remis en cause pour les professions précédemment évoquées. Ce qui a été négocié relève de « l’aménagement des fins de carrière » ou des modalités de prises en compte de certains éléments du salaire.

Dans le système actuel, les règles sont extrêmement divergentes d’un régime à l’autre et pas toujours adaptées à la réalité des métiers. Dans le futur régime, la règle serait la même pour tous avec des aménagements de fin de carrière qui permettraient à certains salariés de partir plus tôt ou d’avoir une meilleure pension.

L’avis du SE-Unsa

Le SE-Unsa est demandeur d’aménagements de fin de carrière pour les enseignants. L’exécutif s’est engagé à plusieurs reprises à prendre en considération les fins de carrière compte tenu de l’allongement constaté de celles-ci (en 2017, l’âge moyen du départ à la retraite pour le corps des certifiés était de 62.5 ans).

En conséquence, il devient nécessaire de prévoir des dispositifs spécifiques et donc les financements dédiés. Le SE-Unsa revendique :

• Le départ en cours d’année scolaire à la date anniversaire pour les PE est l’une de nos revendications que nous essayerons de faire avancer dans ce cadre.
• La possibilité pour les agents publics, notamment les enseignants de bénéficier de la retraite progressive (travailler à temps partiel tout en percevant une partie de sa retraite)