Dernièrement, la procédure de déclaration de non grève a changé (cf. circulaire départementale adressée aux IEN). Fini la déclaration individuelle, place à un tableau collectif et assez peu lisible.

Cette procédure, issue de l’application MOSART, a pour objectif principal de simplifier le travail des secrétaires de circonscriptions, et comme effet secondaire d’accélérer les retenues de salaires afférentes à un mouvement de grève.

A la suite d’un mouvement de grève et afin de renseigner l’administration au sujet des grévistes, l’inspecteur de circonscription (IEN) établit avec l’application une liste des enseignants de l’école qu’il transmet au directeur. Celle-ci doit faire l’objet d’un émargement individuel. Cette liste permet ensuite à l’IEN de cocher, dans l’application, les enseignants n’ayant pas assuré leur service. L’IEN envoie ces informations aux services de la DSDEN pour un retrait de salaire rapide.

Sous couvert de saisie des absences pour services non fait, ce procédé pose au moins deux problèmes distincts :

* Le premier : l’alourdissement des tâches du directeur d’école qui portent la lourde responsabilité d’un retrait de salaire pour un collègue ayant oublié de signer (arrêt maladie, formation, stage, TR, personnels itinérants ailleurs que sur leur école de rattachement…)

* Le deuxième : la procédure  s’apparente  d’assez près à l’établissement de listes de grévistes, ce qui n’est pas acceptable.

Le SE-Unsa s’était étonné l’an dernier de l’apparition d’une nouvelle procédure quant aux déclarations de service non fait pour les personnels grévistes qui heurte les collègues directrices et directeurs, qui perdent un temps précieux pour des tâches administratives qui ne relèvent pas de leur mission.

Le SE-Unsa a fait des propositions concernant la procédure d’émargement des personnels présents sur le modèle de la fiche de renseignement enseignant (formulaire électronique sur ARENA ou Iprof) et a écrit au DASEN (courrier ci-dessous)