SECTION SE-Unsa de l'HERAULT - 474 - ALLEE HENRI II DE MONTMORENCY - 34000 MONTPELLIER
Tél. 04 67 64 54 47 - Por. 06 81 31 42 38 - 34@se-unsa.org

 
Stages de rattrapage CM1-CM2 : excĂ©s de vitesse et erreur de direction.
Article publié le mardi 11 mars 2008.
  • Lnk_facebook
  • Lnk_google
  • Lnk_twitter

Beaucoup de questions : le SE-UNSA reçu à l’Inspection Académique.

Face aux inquiétudes légitimes que suscite chez les collègues le début de mise en place précipitée des stages de remise à niveau, le SE-UNSA a fait la démarche de rencontrer Mme Liza, IEN adjointe à l’IA et de porter à sa connaissances, de façon aussi exhaustive que possible, les questions que se posent les collègues, adjoints ou directeurs.

Nous continuons d’inviter les enseignants à se référer à notre document en direction des enseignants de CM et des directeurs.

 

Responsabilité des collègues encadrant les stages :

 

- Qu’entend-t-on par responsabilité des locaux ?

Les collègues volontaires sont responsables du local mis à disposition par la mairie : gestion de l’éclairage, ouverture et fermeture, le cas échéant alarmes, y compris la sécurité des locaux.

 

- En cas de difficulté imprévue, enfant malade, accident, ou problèmes divers, vers qui l’enseignant volontaire pourra-t-il se tourner ?

Dans ce cas le collègue doit contacter la famille ou à défaut le SAMU.

 

- Y aura-t-il une permanence dans les inspections pour assurer la coordination des stages pendant leur durée ?

Il n’y aura pas de permanences dans les inspections de l’Education nationale. Seule la permanence de l’IA sera joignable pendant ces stages.

 

- Y aura-t-il un bilan pédagogique de l’action à retourner aux inspections à l’issue des stages ?

Non, seule une information vers les familles et vers l’enseignant de la classe est demandée.

 

- L’engagement des enseignants volontaires est-il susceptible de modification, notamment en cas de problèmes familiaux ?

Oui, il s’agit d’un volontariat, aucune contrainte ne peut être imposée.

 

- Que se passerait-il en cas d’empêchement majeur pour un enseignant volontaire d’assurer son engagement, notamment en cas de maladie ou d’accident ?

Le stage s’arrête, l’enseignant volontaire doit prévenir ou faire prévenir les familles des enfants concernés. Dans tous les cas, il convient d’exiger que l’élève soit remis directement à l’enseignant au début des séquences de stage.

Si les parents constatent l’absence de l’enseignant, ils repartent avec leur enfant.

 

- Comment et par qui sera géré le contrôle d’assiduité des élèves au stage de remise à niveau ?

Le stage ne relève pas de l’obligation scolaire. Aucun contrôle d’assiduité ne sera effectué.

 

- Comment sera assuré le déplacement des élèves vers les lieux de stage ?

L’accompagnement sera assuré par les parents de l’élève.

 

- Un enseignant peut-il prendre en charge un seul élève au cours du stage ?

Non, les groupes ne peuvent comprendre au minimum que deux élèves.

 

- Quelle sera l’organisation horaire des stages (matin ou après-midi) ?

L’organisation soit le matin, soit l’après-midi est laissée à l’appréciation de l’enseignant. Les contraintes se limitent à 5 séquences de 3 heures consécutives sur 5 jours.

 

Responsabilité des directeurs non volontaires :

 

- La responsabilité des élèves et des locaux engagera-t-elle les directeurs non volontaires dont les écoles accueillent des stages ?

Les directeurs non volontaires n’ont aucune responsabilité par rapport au temps d’accueil dans ce dispositif.

 

- Seront-ils tenus d’assurer la coordination avec les municipalités quant à l’occupation des locaux ?

Non, c’est la mission de l’IEN.

 

- Seront-ils tenus d’assurer l’information des familles des élèves retenus et de gérer les inscriptions aux stages, sachant qu’aucun document en direction des familles n’a été édité à ce jour ?

Un document en direction des familles a été édité par l’Inspection académique.

 

 

Questions diverses :

 

- Y aura-t-il un budget matériel pour les fournitures utilisées par les élèves pendant la durée de ce stage, ou seront-elles à la charge des familles ?

Non, aucun budget n’est prévu.

 

- En cas d’écart important entre le nombre d’enfants volontaires et le nombre d’enseignants volontaires, quelles sont les dispositions envisagées ? Recours à des contractuels ?

Le ministre envisage de faire appel à des retraités de l’Education Nationale.

 

- Un collègue amené à se déplacer hors de sa résidence personnelle ou administrative pour assurer le stage de remise à niveau sera-t-il défrayé ?

Non, aucun budget n’est prévu pour cela.

 

- Dans la négative, peut-il renoncer au stage si le déplacement exigé lui semble trop important ?

Oui, rien ne peut lui être imposé.

 

- Que se passera-t-il en cas de refus de la part des directeurs de participer à la mise en place des stages de remise à niveau ?

S’il n’y a pas d’enseignant volontaire, le stage ne sera pas organisé.

 

- Connaît-on l’enveloppe allouée par le ministère pour le stage de printemps dans l’Hérault ?

Sans obtenir de réponse chiffrée nous avons pu comprendre que l’échelle de grandeur relevait de dizaines de milliers d’euros.

 

- L’enseignant volontaire sera-t-il sous un statut enseignant ? Assurance de l’enseignant, de l’enfant ?

L’enseignant est volontaire, cette activité n’entre pas dans le cadre de ces obligations de service de fonctionnaire.

L’enseignant est toutefois couvert par l’Education Nationale dans ce cadre d’activité, l’enfant est couvert par son assurance scolaire.

 

Volet pédagogique :

 

- En l’absence d’enseignant volontaire au sein d’une équipe enseignante, l’inscription du dispositif dans le volet d’aide aux élèves en difficulté, se limite-t-il à la production de la liste des élèves éligibles à ces stages, ou appelle-t-elle un travail de projet plus élaboré, et donc un surcroît de travail pour les équipes ?

 

Il suffit de mentionner qu’un ou des stages de remise à niveau ont été organisés et d’indiquer l’effectif concerné.

 

Notons en conclusion qu’il n’existe à ce jour aucune circulaire d’application à propos de ce dispositif. Le seul texte existant est une lettre du ministre de l’Education Nationale, laquelle ne revêt pour l’instant qu’une portée de recommandation. Le cadre règlementaire légal définissant les modalités de mise en place des stages de remise à niveau n’est pas encore effectif.

 

Notre avis :

Au SE-UNSA, nous pensons que la prise en charge des enfants en difficulté scolaire doit s’effectuer pendant le temps scolaire légal, dans un cadre pédagogique cohérent, selon des modalités réellement professionnelles. Investir des enseignants d’une fonction de répétiteur ou de précepteur, face à un public scolaire fragile, dans un cadre forcément pénalisant pour les enfants, relève d’une conception passéiste de la pédagogie.

 

 

 

 
 
PĂ©tition
 
Nos campagnes
 
Santé
 
Aides spécifiques
 
Mouvement
 
Conditions de travail
 
Concours
 
ALC