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Grève du 12 fĂ©vrier : la position du SE-Unsa
Article publié le lundi 4 février 2013.
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Cette grève, à l’appel de CGT, CNT, FO, FAEN, Snuipp et Sud amalgame tous les sujets et conduit au maintien du statu quo pour l’Ecole et ses enseignants.
PrioritĂ© politique et budgĂ©taire de la Nation, notre Ecole est Ă  la croisĂ©e des chemins. Elle ne peut  rester immobile. Il en va de la rĂ©ussite des Ă©lèves, il en va de la dignitĂ© professionnelle des enseignants.

Aussi le SE-Unsa n’appelle pas à la grève le 12 février.

Une loi d’orientation favorable à l’Ecole et aux enseignants
Le SE-Unsa soutient la loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole. Y renoncer est suicidaire.
Le SE-Unsa est :

  • pour la reconstruction de la formation des maĂ®tres via les ESPE (Ecoles supĂ©rieures du Professorat de l’Education) ;
  • pour la crĂ©ation programmĂ©e de 60 000 postes et la prioritĂ© au primaire ;
  • pour le socle commun et l’articulation de l’école primaire et du collège ;
  • pour la scolarisation des moins de 3 ans dans des conditions d’accueil favorables ;
  • pour le Â« plus de maĂ®tres que de classes » qui permet de nouvelles approches pĂ©dagogiques ;
  • pour l’élaboration de nouveaux programmes, conduite par le futur Conseil supĂ©rieur des programmes, en concertation avec les enseignants.

Rejeter cette loi, c’est rester sur l’héritage de ces cinq dernières années. Après son adoption, beaucoup restera à faire pour sa déclinaison concrète, mais elle marque des avancées essentielles pour notre système éducatif.

Les rythmes, c’est pas sans nous !
La réforme des rythmes écrase la loi d’orientation. Après des mois d’atermoiements, d’informations contradictoires, de désinformations, cette réforme cristallise l’exaspération d’une profession éreintée par le dernier quinquennat.

Pour autant, le SE-Unsa est, là aussi, défavorable à l’immobilisme.
Après 5 années d’une semaine Darcos décriée, après 5 ans de journées surchargées qui épuisent les enseignants et leurs élèves, il est nécessaire d’avancer. Pas n’importe comment ! C’est pourquoi le SE-Unsa exige que des garanties soient données aux enseignants déjà sous pression.

Le décret permet aux enseignants de peser sur les choix locaux d’organisation de la semaine de chaque école. Ils craignent de ne pas faire le poids face à des élus trop pressants. Des exemples de désaccord sur une pause méridienne rallongée alimentent ces craintes. Mais le texte est clair. D’une part, le conseil d’école y est force de propositions. D’autre part, ce sont bien les DASEN qui arrêteront l’organisation de chaque école.

Le SE-Unsa demande la mise en place de comités de pilotage et de suivi dans tous les départements. Tous les acteurs doivent y être représentés.

Parce que c’est localement que tout se joue, c’est dans les communes et les départements, que le SE-Unsa construira, avec les collègues, le rapport de force nécessaire chaque fois qu’il le faudra, y compris en recourant à la grève si besoin !

Pour le SE-Unsa, les enseignants et l’Education Nationale méritent mieux que le « sur place » et le refus de toute évolution. Il engage les enseignants à faire entendre concrètement leur voix. Ne brûlons pas les étapes. L’heure est à la discussion dans les territoires pour que chacun dise ce qu’il veut pour son école, ses élèves et ses conditions de travail.

 

 
 
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