Les semaines qui nous séparent maintenant de la rentrée ont permis de voir fonctionner les nouveaux rythmes dans les 4000 communes qui ont fait le choix de démarrer dès cette année.

 

Il serait audacieux de tirer d’ores et déjà quelque bilan que ce soit. Cependant, sur le terrain, les enseignants peuvent témoigner des améliorations apportées à leur pratique et à la semaine de leurs élèves, mais aussi des difficultés rencontrées çà et là. Dans la majorité des cas, il s’agit uniquement d’ajustements à opérer pour que les emplois du temps des élèves soient mieux adaptés et pour redonner des repères temporels à l’enfant.

 

Dans certaines communes, cependant, d’évidents problèmes quant à l’organisation de la journée et de la semaine de l’enfant persistent : pause méridienne allongée en maternelle avec obligation, pour les élèves déjeunant sur place, de participer aux Tap(*) sur ce créneau, contenu des Tap inadapté, etc. Ces non-sens ont des répercussions directes sur l’efficience de l’enseignement dispensé par les enseignants ainsi que sur leurs conditions de travail.

 

Force est de constater que là où les difficultés sont les plus prégnantes, la concertation entre les différents acteurs a fait défaut. Trop souvent, ce sont les lignes budgétaires des municipalités qui ont servi de guide. Trop souvent, l’expertise de l’enseignant n’a pas été considérée.

 

Dans tous les cas, les sections départementales du SE-Unsa sont là pour aider à une évolution des dispositifs dans l’intérêt des élèves et celui des enseignants. Enseignants, nous aimons notre métier et refusons de payer les pots cassés de ce que les communes imposent à nos élèves.

 

 

 

(*) Temps d’activités périscolaires.