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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  vendredi 3 mai 2013

Séminaire socle commun, une journée pour rénover

 

Le 28 mars s’est tenu un séminaire consacré au socle commun, au siège du Sgen-CFDT, organisé conjointement avec le SE-UNSA et les mouvements pédagogiques du Crap-Cahiers pédagogiques et d’Éducation&Devenir.

Ce séminaire rassemblait des militants pédagogiques des écoles et des collèges autour de l’enjeu d’une refondation qui passe par un socle commun renouvelé. Deux grandes discussions ont animé la matinée. La première concerne l’architecture du socle commun et la seconde la question plus pédagogique de la progressivité des apprentissages. L’après-midi, trois ateliers ont permis d’approfondir les pistes d’actions. Comment valider ou certifier le socle commun ? Comment assurer le suivi des apprentissages tout au long de la scolarité obligatoire ?  Comment organiser la liaison entre l’école et le collège pour assurer une continuité éducative ?

Parmi les pistes explorées, les portfolios permettraient de collectionner les réussites des élèves et faciliteraient d’autant la validation finale des compétences. La mise au point de bulletins de compétences semble également requise pour le suivi des élèves, plutôt que le bulletin traditionnel de moyennes au collège. Il a été également question de la place du palier 2 : doit-il rester en CM2 ou être placé en 6e, à la fin du nouveau cycle qui liera école et collège ? De même, constatant que les épreuves finales du brevet des collèges ne servaient en rien la validation du socle commun, son utilité a été questionnée. Au-delà, faut-il maintenir des évaluations nationales ? Comment faire pour que ces évaluations servent les apprentissages et les acquisitions ?

En fin de journée, Nicolas Feld, directeur du bureau des collèges à la Dgesco, est venu échanger avec les organisations, sollicitant nos avis sur la définition des compétences ou l’avenir du brevet des collèges, par exemple.

Cette journée riche et stimulante pour tous les participants montre le dynamisme de la réflexion et la volonté d’aboutir à un socle commun renouvelé, qui surmonte les obstacles actuels, à l’heure où d’autres organisations syndicales rejettent toujours le principe d’un socle commun garanti à tous les élèves.