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SE-UNSA 33


 Par SE-UNSA 33
 Le  mardi 23 octobre 2012

>> Le lycée dans la Refondation

 

« Sur le lycée, la concertation a été pauvre ». Il y avait une pointe de regret dans la voix de Vincent Peillon lorsqu’il a fait ce constat devant le Conseil Supérieur de l’Education.

Pourtant, cette « pauvreté » a une explication bien simple : les enseignants de lycée ont aujourd’hui besoin de sérénité. La mise en place de la réforme du lycée s’est faite dans des conditions calamiteuses. Entre suppressions de postes et formation (très) insuffisante, les personnels ont été mis à rude épreuve.

Actuellement, ce dont les enseignants ont besoin c’est de temps et de perspectives claires. Pas d’un nouveau chamboulement. Nous avons juste besoin de pouvoir faire correctement notre travail. Le ministre a annoncé qu’il ne toucherait pas au lycée dans l’immédiat. C’est un point positif.

Pour l’avenir, Vincent Peillon a déclaré qu’il réouvrirait le dossier du lycée. A ce moment, le SE-UNSA sera présent et portera comme toujours ses propositions. Nous avons des propositions constructives pour lutter contre les hiérarchies, assurer plus de justice sociale, mieux diffuser les enseignements technologiques etc.