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Le jour de carence : applications et incidences
Article publié le mercredi 21 février 2018.
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DĂ©sormais, le premier jour d’un congĂ© de maladie ordinaire constitue le dĂ©lai de carence pendant lequel aucune rĂ©munĂ©ration n’est versĂ©e par l’employeur. Pour autant, cette journĂ©e de carence ne s'applique pas systĂ©matiquement : il y a des exceptions. 

Tous les agents sont concernés : fonctionnaires stagiaires, titulaires et non titulaires de droit public.

Les autorisations d’absence, notamment pour garde d’enfant malade, n’entrent pas dans ce dispositif. 

Situations auxquelles s’applique le jour de carence

Les congés ci-dessous entrent dans le champ d’application du jour de carence :

  • le congĂ© maladie ordinaire dont la durĂ©e totale peut atteindre un an pendant une pĂ©riode de douze mois consĂ©cutifs (article 34, alinĂ©a 2 de la loi 8416 du 11 janvier 1984) ;
  • le congĂ© maladie dans le cadre d’une affection de longue durĂ©e (ALD) au sens de l’article L324.1 du code de la SĂ©curitĂ© Sociale.

Lorsque l’arrêt de travail est établi le même jour que celui où l’agent a travaillé (consultation auprès du médecin après service fait), le délai de carence s’applique le premier jour suivant l’absence au travail réellement constatée.

Les collègues en affection longue durée se verront appliquer une seule fois le jour de carence à l’occasion du premier congé de maladie. Si l’agent en Congé maladie ordinaire est placé rétroactivement, après avis du comité médical, en congé de longue durée ou de longue maladie, il a droit au remboursement du 1/30e retenu au titre du jour de carence.

Situations auxquelles ne s’applique pas le jour de carence

  • Le congĂ© pour accident de service ou accident du travail, maladie professionnelle, ou congĂ© pour invaliditĂ© temporaire imputable au service.
  • Le congĂ© de longue maladie, de longue durĂ©e.
  • Le congĂ© de maladie accordĂ© dans les 3 ans après un 1er congĂ© de maladie au titre d’une mĂŞme affection de longue durĂ©e.
  • Le congĂ© de maternitĂ©, de paternitĂ© ou d’adoption. De la mĂŞme manière sont exclus les congĂ©s qui prĂ©cèdent ou suivent une maternitĂ© et en lien avec elle (= congĂ©s supplĂ©mentaires liĂ©s Ă  un Ă©tat pathologique).

Incidences

L’agent, même s’il travaille à temps partiel, se voit prélever 1/30e de la rémunération perçue (traitement, BI, NBI, primes et indemnités, indexations outremer…). Il continue à percevoir :

  • le supplĂ©ment familial de traitement (SFT) ;
  • la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) ;
  • ses heures supplĂ©mentaires ;
  • les indemnitĂ©s pour frais de dĂ©placement (y compris ISSR).

La retenue est effectuée sur le traitement du mois pendant lequel est survenu le premier jour de maladie. Si cela ne peut se faire, la retenue doit être opérée le mois suivant. Il est retenu dans le décompte fait pour le droit à versement du traitement à taux plein durant les 90 premiers jours du congé maladie. Chaque jour de carence vient donc en déduction du droit aux 90 jours de traitement à taux plein.

Le SE-UNSA, l'UNSA-Education et l'UNSA-Fonction Publique exigent l'abrogation de cette mesure anti fonctionnaire bien plus idéologique que reposant sur une quelconque lutte contre un absentéisme présumé des fonctionnaires (les études montrent que dans la Fonction Publique d'Etat les fonctionnaires sont moins absent que dans le privé).

 
 
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