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> Bilan de rentrée 2008 (CDEN du 14/11/08)
Article publié le vendredi 14 novembre 2008.
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Déclaration de Philippe Despujols au nom de l’Unsa Education

 
Monsieur l’Inspecteur d’académie, Mesdames, Messieurs,
 
Pour l’Unsa Education, le Bilan de la rentrée 2008 se caractérise par des conditions de travail rendues plus difficiles par les suppressions de postes notamment dans le second degré où la transformation des heures postes en heures supplémentaires se traduit par une explosion du nombre de vacataires.
 
De même, les conditions d’accueil des 737 élèves supplémentaires dans les collèges ont été rendues plus difficiles par la suppression de 55 postes que nous avons dénoncée en son temps.
 
Pour l’accompagnement éducatif dont nous pensons qu’une bonne partie devrait être intégrée dans le temps scolaire 18 908 heures ont été utilisées soit 121 équivalents temps plein.
 
Ces 121 ETP sont à mettre en regard des 119 postes supprimés à cette rentrée. Dès lors comment ne pas penser qu’il y a là un lien entre ces suppressions de postes sur le temps scolaire et les moyens mis à disposition de l’accompagnement éducatif qui lui, s’effectue hors temps scolaire. Pour l’Unsa Education il y a eu purement et simplement un transfert et non une création de moyens.
 
Autre point inquiétant du bilan la diminution du nombre de stagiaires qui est la conséquence directe de la diminution des recrutements aux concours et qui demain avec le recrutement au niveau du masters ira en s’accentuant.
 
Cette diminution a des conséquences directes sur le fonctionnement du système éducatif.
 
Dans le premier degré par exemple, elle met en danger la formation continue et à terme les décharges de directeurs 4 classes, puisque je le rappelle les stagiaires représente l’équivalent de 50 postes qu’il faudra prendre ailleurs lorsque les stagiaires auront disparu !
 
Je ne saurai terminer ce bilan sans parler des perspectives et des raisons d’agir qui poussent les personnels enseignants et leurs syndicats à appeler à une action nationale le 22 Novembre dans la continuité de la grande manifestation nationale du 19 octobre à Paris
 
Ces raisons portent d’abord sur le budget 2009 qui entraîne des difficultés majeures pour les établissements et les remplacements notamment dans le premier degré où malgré une hausse des effectifs, il est prévu de supprimer 5500 emplois.
 
Que dire aussi de la suppression de 3000 postes d’enseignants spécialisés et à terme des Rased sinon que c’est inacceptable car on touche là à la qualité de l’école
et aux élèves en difficultés qui ont besoin de réponses adaptées.
 
Ces raisons d’agir portent aussi sur les attaques répétées que subissent les enseignants. Le ministre de l’éducation a pris notamment pour cible l’école primaire et ses enseignants et a tenté, depuis des mois, de dresser l’opinion publique contre l’école avec, par exemple, le service minimum d’accueil
 
Elles portent enfin sur l’exigence d’un véritable dialogue social respectueux du paritarisme, dialogue social et non pas surveillance sociale.
 
C’est sur ce sujet que je conclurai mon propos, sur cet appel d’offre honteux lancé par le ministère pour créer un dispositif de surveillance informatique (cela rappelle Edwige) des sites et des responsables syndicaux.
 
Ce dispositif que nous dénonçons vise en particulier à repérer les leaders d’opinions y compris syndicaux et analyser leur potentiel d’influence.
Que le ministère soit attentif à l’évolution de l’opinion est une chose mais que l’objectif annoncé de cette veille informatique soit de prévenir toute remise en cause ou critique de sa politique en est une autre. Les fonds publics ont-ils pour objectif de financer la propagande ?
L’Unsa Education rappelle que le dialogue social avec les organisations représentatives a ces fonctions d’analyse, de prévention et de règlement des problèmes. Plutôt que de réduire le droit syndical sur le terrain, le ministère serait bien inspiré de le renforcer, pour permettre aux personnels de s’exprimer et à leurs syndicats de jouer pleinement leur rôle de représentation. Puisqu’il y a de l’argent à dépenser, l’Unsa Education propose au ministère d’ouvrir immédiatement les négociations qu’il avait promises, veille internet à l’appui, sur la revalorisation de la fonction enseignante.
 
Je vous remercie de votre attention.
 
 
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