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Compte rendu du CTSD du 14/10/2015
Article publié le vendredi 23 octobre 2015.
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A l’ordre du jour de ce CTSD, 2 points :

-          Rythmes scolaires : derniers rĂ©ajustements d’organisation du temps scolaire.

-          Bilan de la rentrĂ©e 2015 dans le 1er et 2nd degrĂ©.

 

Lire la déclaration préalable de l'Unsa Education

Un vĹ“u intersyndical est votĂ© concernant la nĂ©cessitĂ© d’un plan de rattrapage Ă  hauteur de 500 postes (300 pour le 1er degrĂ© et 200 pour le 2nd degrĂ©).

 

1-Rythmes scolaires

Des modifications d’organisation du temps scolaires sont présentées pour 24 écoles. Les raisons de ces modifications tiennent soit à la prise en compte des fratries, soit sont liées à la mise en œuvre des activités périscolaires. Elles ont toutes été acceptées en conseil d’école. A ce jour restent 2 ou 3 situations à stabiliser.

L’Unsa Education a souligné que les modifications post rentrée affectent les élèves et leur rythme.

L’administration a affirmé que les modifications qui pourraient être demandées pour la rentrée prochaine seraient soumises à davantage de rigueur notamment concernant les délais de demande. Pour mémoire, cette année les demandes de modifications d’organisation de rythmes scolaires devaient être présentées à la DSDEN au plus tard au 31 mars, ce délai initial ayant été par la suite décalé à mi-juin voire plus tard.

Les POTS ont normalement Ă©tĂ© enregistrĂ©s sur la base de plan triennal : les OTS de 2013 vont pouvoir ĂŞtre modifiĂ©es en 2016, un bilan devant ĂŞtre rĂ©alisĂ© 6 mois avant le changement. L’administration est dans l’attente de la campagne du ministère.

Le Dasen précise que les nouveaux rythmes n’ont eu aucune incidence sur les signalements d’absentéisme, constat de stabilité, à l’échelon départemental. Le suivi des absences au niveau de la DSDEN est mensuel à travers les remontées des IEN.

Concernant les PEDT et la phase de généralisation en cours, le Dasen rappelle qu’il est validé dans les principes et les objectifs et non sur les moyens d’action mis en œuvre qui sont des prérogatives des municipalités.

82% PEDT enregistrés en 2015 / 20% en 2014

Il n’y a aucune fuite dans le privĂ© qui aurait Ă©tĂ© constatĂ©e.  L’augmentation dĂ©mographique est proportionnelle entre le privĂ© +134 Ă©lèves et le public +1300. Il n’y a pas de variation sur le rapport public / privĂ©, environ 15% des Ă©lèves sont dans le privĂ©. Cette tendance est constante par rapport Ă  l’augmentation dĂ©mographique du dĂ©partement.

 

2-Bilan de rentrée 1er degré

Le Dasen prĂ©sente la situation des effectifs en Gironde qui sont de 135 488 Ă©lèves avec des moyens plus importants. L’augmentation dĂ©mographique effectivement constatĂ©e est de +1257, soit 600 Ă©lèves de moins  par rapport aux chiffres attendus par application du modèle ministĂ©riel. DĂ©jĂ  l’an passĂ© la prĂ©vision Ă©tait supĂ©rieure de 433 Ă©lèves.

Concernant la scolarisation des moins de 3 ans, la Dasen explique le recul par des freins de 3 ordres pour les communes :

-          dans un contexte dĂ©mographique de hausse dans les Ă©coles, la prioritĂ© de scolarisation est donnĂ©e aux autres niveaux.

-          Motif structurel : locaux d’accueil ne sont pas adaptĂ©s.

-          Motif politique : au regard des dotations budgĂ©taires des communes, elles font le choix nĂ©gatif de cette scolarisation prĂ©coce.

Le Dasen ajoute que la charge en moyens de la mise en Ĺ“uvre de la rĂ©forme de l’éducation prioritaire a pĂ©nalisĂ© la montĂ©e du dispositif.

Concernant les taux d’encadrement, le Dasen fait le constat qu’ils se sont amĂ©liorĂ©s pour les Ă©coles des segments 1 et 2 :

-          Segment 1 (Ă©ducation prioritaire) : 23.03 en 2014 / 22.63 en 2015

-          Segment 2 (ruralitĂ© et sortants EP) : 22.72 en 2014 / 22.48 en 2015

-          Segment 3 (Ă©coles ordinaires) : 25.43 en 2014 / 25.58 en 2015

 

Globalement sur le dĂ©partement le taux d’encadrement a Ă©voluĂ© de 24.62 en 2014 Ă  24.67 en 2015.

La rĂ©partition des moyens de la Gironde a permis :

-          De rajouter 21 PDMQCD soit un total 56

-          De rajouter 6 ETP en REP+ soit total 10 dans dĂ©partement

-          De rajouter 2 ULIS et 1 mi-temps pour aider la MDPH et  l’IEN ASH

Le Dasen réaffirme volonté d’aller chercher les moyens partout où cela est possible. Il observe que par rapport aux dotations, la tendance positive quant à l’évolution du taux d’encadrement depuis quelques années est renforcée par le décrochage démographique constaté depuis 2 ans. Toutefois il reconnait que la Gironde reste un département qui a des besoins importants et qui doit donc être soutenu.

Le Dasen certifie que la convention d’allocation progressive de moyens a été strictement respectée partout où elle était mise en place.

L’effort de la carte scolaire a Ă©tĂ© fait sur le registre qualitatif avec des crĂ©ations de postes qui ne sont pas seulement devant Ă©lèves. Ainsi, il y a en cette rentrĂ©e un dĂ©ficit d’une vingtaine enseignants qui prend sur la ressource BD. Le Dasen a donc procĂ©dĂ© Ă  une rĂ©ouverture d’entrĂ©e en ineats malgrĂ© 139 ETP « dans la nature Â» pour libĂ©rer la ressource de remplacement. 10 ineats sont d’ores et dĂ©jĂ  sĂ»rs et une trentaine sont Ă  l’étude. Le Dasen a affirmĂ© que s’il y a  possibilitĂ© d’en faire entrer 25, ils seront intĂ©grĂ©s. Il a toutefois rappelĂ© que la Capd temps partiel prĂ©vue Ă  la rentrĂ©e des vacances d’octobre aura pour objectif de rĂ©guler les manques d’enseignants sur poste Ă  la rentrĂ©e prochaine.

L’Unsa Education fait part de son inquiĂ©tude sur l’évolution Ă  la hausse des congĂ©s maladie ordinaire et longue maladie et demande l’analyse qui pourrait en ĂŞtre faite au niveau de l’administration. Le Dasen  rĂ©pond que cette tendance se retrouve Ă  tous les niveaux de la Fonction publique, et qu’elle est pire pour la FP hospitalière.

L’Unsa Education demande si  les collègues en CMO seraient ceux qui utilisaient le temps partiel comme moyen de prendre en compte leur nĂ©cessitĂ© de soins particuliers dans le cadre de leur situation professionnelle. Le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral rĂ©pond que le rapprochement des refus de demande de temps partiel et les congĂ©s maladie ne permet pas cette analyse, seulement environ 15% des agents dont le temps partiel a Ă©tĂ© refusĂ© exposent des congĂ©s plus importants. Le Dasen prĂ©cise que les collègues qui ont eu un refus de temps partiels prĂ©sentent moins d’absence que les autres collègues en proportion.

L’analyse plus fine de la situation des absences de personnel pour raisons de santé sera faite en CHSCT.

Le Dasen s’est engagé à communiquer un bilan total des postes en ASH lors prochaine de la CAPD.

Concernant le manque de médecins scolaires, le Dasen informe que le Dr Bustos met tout en œuvre pour recruter des médecins scolaires. Les IEN ont reçu les instructions concernant les signatures de PAI, qui doivent être communiquées aux directeurs.

Pour les postes de maitre E vacants, le Dasen adjoint rappelle qu’ils ne sont pas remplacés pour conserver la ressource de remplacement, mais ils sont comptabilisés pour les futurs ineats. Dans 1 premier temps, les ineats iront sur les postes d’adjoint en défaut d’enseignants, puis en fonction du nombre d’entrants sur les dispositifs particuliers voire sur BD.

Pour les 3 postes de psychologues restĂ©s vacants , il y aurait un ineat possible

Un vœu intersyndical est voté à l’unanimité contre le profilage des postes de plus de maitres que de classes et de directeurs >50% de décharge. Le Dasen a réaffirmé le maintien du dispositif dans toutes ses composantes à la prochaine rentrée, la réponse étant académique.

Sur la formation des stagiaires, il y 4 stagiaires par tuteur PEMF (280 stagiaires en Gironde). La demande est faite aux PEMF d’adapter le nombre de visites en fonction des stagiaires, l’IENA précisant que toutes les visites ne sont pas pertinentes. L’administration s’engage toutefois à ce que tout stagiaire demandant une visite supplémentaire aux 2 prévues obtienne satisfaction.

Concernant l’accueil d’élèves rĂ©fugiĂ©s sur le dĂ©partement, le Dasen informe que la prĂ©fecture n’a pas encore communiquĂ© Ă  ce sujet. Les premiers Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses seront sĂ»rement donnĂ©s Ă  partir mi-novembre avec  la prĂ©sentation du schĂ©ma de mise en Ĺ“uvre.

 

3-Bilan de rentrĂ©e dans le 2nd degrĂ©

Le DASEN prĂ©sente le bilan de la rentrĂ©e du second degrĂ© : 106 536 Ă©lèves Ă  la rentrĂ©e 2015 soit une augmentation de 1287 Ă©lèves :

-          une baisse de 200 Ă©lèves en  collèges

-           une augmentation de1235  Ă©lèves en lycĂ©es

-          + 30  Ă©lèves en plus en lycĂ©es professionnels

-          + 11 Ă©lèves supplĂ©mentaires en  EREA

Une baisse du nombre  d’HSA en Ă©tablissements  a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e.

 A cette rentrĂ© , il y a un solde positif de 108 postes dĂ©finitifs dont 7  en collèges  malgrĂ© la baisse d’élèves, 1 5 en LP et 86 en lycĂ©es.

Il y a une progression des postes Ă  complĂ©ments de service soit 252 contre 236 l’an dernier, en augmentation  notamment pour les complĂ©ments de services dans une autre commune.

112 supports sont partagés dans une même commune et 140 supports sont partagés entre communes différentes.

 Le Dasen indique la volontĂ© de lisser les stagiaires, mais leur nombre dans les Ă©tablissements varie et peut aller dans les gros lycĂ©es de 10 Ă  15 stagiaires.

Toutes les organisations syndicales reprĂ©sentĂ©es font Ă©tat des effectifs trop importants par classe, ce Ă  quoi le DASEN rĂ©pond « on fait avec les moyens qu’on a. On cherche la meilleure clĂ© de rĂ©partition Â».

Concernant la rĂ©alitĂ© de l’inclusion en collège, le Dasen affirme que l’administration s’y rend toutes les semaines pour voir ce qui se passe rĂ©ellement. La politique inclusive depuis  une petite dizaine d’annĂ©es permet qu’un certain nombre d’élèves aillent jusqu’à une certification ULIS pro et deviennent des Ă©lèves employables.

Concernant la rĂ©partition des IMP, le DASEN explique que les lycĂ©es, par rapport Ă  leur taille et contexte, sont mieux dotĂ©s, en moyenne 9.5 IMP alors que collèges en moyenne <8. Les diffĂ©rences entre ces Ă©tablissements sont fonction de l’allocation progressive de moyens : pour les lycĂ©es de 2 et pour les collèges de 1.5 IMP. Les diffĂ©rences s’expliquent Ă©galement par la prĂ©sence  ou non d’un agent de laboratoire. Pour le lycĂ©e Montaigne, les 11 IMP initialement donnĂ©s en juillet avaient Ă©tĂ© calibrĂ©s sur l’intĂ©gralitĂ© du lycĂ©e, dorĂ©navant il y a dĂ©connexion  entre CPGE/LycĂ©e gĂ©nĂ©ral et une transformation en HSA.  Ce montage a Ă©tĂ© fait avec le chef d’établissement dans le cadre de la recherche du meilleur Ă©quilibre en fonction de la rĂ©alitĂ© locale. Le Dasen affirme que tous les Ă©carts constatĂ©s sont justifiĂ©s.

Les IMP peuvent toutes être coupées en 4. Coefficient 3. C’est l’autonomie de l’établissement totale en la matière, sauf pour les disciplines régies par les textes par exemple l’EPS. Le Dasen ajoute qu’au temps des HSE, il n’y avait pas de vision sur leur utilisation, alors que maintenant il y a une visibilité en CA et conseil pédagogique.

L’Unsa Education Ă©voque la rĂ©partition des stagiaires et le nombre important eu Ă©gard aux effectifs des Ă©tablissements.  Cela pose problème Ă©galement sur le plan du manque d’information des chefs d’établissement  au sujet de l’intĂ©gralitĂ© du plan de formation.  Ainsi s’ils  avaient  libĂ©rĂ© les stagiaires les jeudis et vendredis dans le cadre de  la formation , ils n’avaient pas connaissance de 12 demi-journĂ©es supplĂ©mentaires  empĂŞchant de fait les stagiaires de bĂ©nĂ©ficier de ce temps de formation dans son intĂ©gralitĂ©. De 12 demi-journĂ©es, ces stagiaires ont eu  4 demi-journĂ©es avec autorisation d’absence. L’Unsa Education rajoute que des convocations de l’ESPE adressĂ©es Ă  des stagiaires avec contrordre ont entraĂ®nĂ© des suppressions de cours en raison des absences signalĂ©es aux Ă©lèves, ce qui pose problème.

Le Dasen reconnait que ce n’est pas normal et insiste sur la nécessité de faire immédiatement remonter les dysfonctionnements qui apparaissent.

Au sujet des BMP pĂ©rennes  durant les trois dernières annĂ©es, le Dasen indique que l’administration sera vigilante pour les demandes de crĂ©ations de postes dĂ©finitifs dans ces Ă©tablissements. Toutes les crĂ©ations possibles ont Ă©tĂ© faites, mais une souplesse a Ă©tĂ©  laissĂ©e si des arguments Ă©taient techniquement recevables, mais cela ne peut ĂŞtre que provisoire. Les stagiaires n’ont pas Ă©tĂ© pris en ligne de compte.

L’Unsa Education observe qu’il y a quelques différences entre les effectifs officiels et les effectifs réels.

La Dsden précise que le constat officiel des effectifs n’est stabilisé que depuis la veille. Certaines informations ne peuvent être fournies en fonction des périodes où elles sont demandées car non disponibles.

Le Dasen demande que, suite au CTSD, les différences existant entre le constat officiel et les chiffres réels leur soient remontées.

Le nombre de supports stagiaires était de 215 en février 2015. En juin/juillet un ajustement a été fait soit 246, plutôt pris sur des moyens provisoires.

Cette annĂ©e il n’y aura plus de redoublement pour les Ă©lèves en seconde, la Dsden  travaille Ă  la revalorisation de la voie professionnelle. Le Dasen prĂ©cise que les services sont plus vigilants sur la rĂ©ussite en fin de seconde plutĂ´t que sur le taux de rĂ©ussite au DNB. Il constate qu’au fil du temps le passage en seconde est devenu Ă  tort un indicateur de performance. Le fait que le taux de passage ait augmentĂ© cette annĂ©e n’est ni bon signe, ni mauvais signe.

DĂ©rogations Ă  la sectorisation des Ă©tablissements : le Dasen remarque que les demandes sont en hausse en collèges et lycĂ©es. Toutefois,  jamais aussi peu ont Ă©tĂ© acceptĂ©es comme cette annĂ©e dans le dĂ©partement : les dĂ©rogations qui visaient Ă  contourner la carte scolaire ont Ă©tĂ© refusĂ©es. Cette politique sera tenue sur les annĂ©es suivantes.

Les seules dĂ©rogations acceptĂ©es justifiaient un handicap ou un rapprochement de fratries. Le reste des dĂ©rogations Ă©taient fonction des places disponibles. Les 5 territoires prĂ©sentant  le plus de demandes de dĂ©rogations sont Langon-Bègles-Libourne-Bordeaux-Floirac.

 

4-Questions diverses

L’Unsa Education a soulevé le problème des directeurs en attente du renouvellement des contrats EVS parce que les collèges ont voté en conseil d’administration leur refus d’être à nouveau employeurs. L’administration répond qu’elle n’a pas solutionné cet obstacle et que la question doit être portée au niveau académique.


 
 
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