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Suppression du samedi matin : projet du Ministre et protocole de discussions
En septembre 2007, Xavier DARCOS annonçait au journal de 20h sur TF1 la suppression des cours le samedi matin et la réaffectation des heures libérées pour des activités de soutien auprès des élèves en difficulté. Derrière cette annonce de « libération » du week-end, le SE-UNSA, premier à réagir à cette annonce, a pointé les conséquences tant pour les élèves (et leurs familles) que pour les personnels : où le Ministre voulait-il aller exactement ?
Au cours des réunions issues du protocole de discussions que nous avons finalement rejoint pour y défendre l’intérêt des collègues, nous avons mesuré l’impréparation de cette annonce en terme de faisabilité. Nous avons alerté le Ministère, montré les limites, dénoncé les incohérences... bref nous avons joué notre rôle de représentant du personnel pour contrer tout ce qui nous apparaissait comme négatif et faire avancer, dans ce cadre contraint, nos revendications sur la responsabilisation et l’initiative des équipes mais aussi sur la prise en compte, dans notre service, de plus de temps de concertation.
Dans le cadre imparti nous avons bataillé ferme pour réduire au maximum les effets négatifs de cette mesure et tenter d’infléchir les orientations initiales du Ministre. Ainsi, dans ce cadre, il était prévu 72h de soutien pour tous les enseignants soit 2h par semaine en actions directes, y compris pour les directeurs d’école !
Négociations pour les directeurs d’école
La première référence à la situation particulière des directeurs d’école apparaît, et c’est un acquis du seul SE-UNSA, dans le relevé de conclusions, signé le 5 février 2008 : « L’application de ces dispositions aux directeurs d’école fera l’objet d’un examen particulier. »
Le décret sur le service des enseignants est étudié lors du CTPM du 17 avril : le SE-UNSA y défend à nouveau une décharge totale ou partielle des 60h pour les directeurs d’école.
Si nous accueillons favorablement le principe de la décharge de service et le fait que les directeurs n’aient pas à assumer la responsabilité des heures effectuées par les enseignants de leur école (prévu initialement)., cette proposition reste insuffisante.
Nous insistons pour que :
Au cours du mois de juillet la négociation continue. Le 29 juillet, enfin, après un ultime échange avec le cabinet du ministre le 28, nous recevons une dernière version avant parution au B.O. d’août qui va dans le sens de nos demandes et qui contribue à améliorer les propositions initiales.
Les directeurs d’école contribuent à l’organisation et à la coordination au sein de leur école des soixante heures d’aide personnalisée aux élèves, notamment par l’élaboration du tableau de service prévu au I.
. directeurs d’école ne bénéficiant pas de décharge d’enseignement : ces directeurs peuvent bénéficier d’un allègement de service, après accord de l’IEN dans la limite maximale de 10 heures de service ;
. directeurs d’école bénéficiant d’un quart de décharge d’enseignement : décharge de 20 heures de service ;
. directeurs d’école bénéficiant d’une demi-décharge d’enseignement : décharge de 36 heures de service ;
. directeurs d’école bénéficiant d’une décharge totale d’enseignement : décharge de 60 heures de service.