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L’Internationale de l’Education exige l’abandon de condamnation à mort d’un enseignant syndicaliste d’Iran
Article publié le samedi 16 août 2008.
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D’après le site Internet de Human Rights Activists en Iran, Farzad Kamangar, un enseignant kurde et syndicaliste âgé de 33 ans, pourrait être exécuté dans un proche avenir. Le 11 juillet, la Cour suprême iranienne a confirmé sa condamnation à mort.
 
L’avocat de Farzad Kamangar, Khalil Bahramian, a déclaré ne pas avoir encore reçu les détails écrits du jugement alors que la Cour révolutionnaire a bel et bien réaffirmé oralement le maintien de la sentence de mort.
 
Le Secrétaire général de l’IE, Fred van Leeuwen, a déploré cette décision de justice et à fait part de l’inquiétude de l’Internationale de l’Education quant au sort réservé à Farzad Kamangar. « Les enseignants et les syndicalistes du monde entier sont très préoccupés par ce qui arrive à nos collègues en Iran. Nous surveillons de près les évènements et dans ce cas particulier, nous sommes profondément outrés par l’absence manifeste de tout processus équitable et par les graves manquements au respect des droits syndicaux », a déclaré Fred van Leeuwen.
 
L’IE a écrit aux autorités iraniennes afin de les exhorter à commuer immédiatement la peine de Farzad Kamangar et à réexaminer son cas en toute équité. A ce jour, ces efforts sont toutefois restés vains.
Kamangar a été arrêté à Téhéran en juillet 2006 et, depuis, il a été incarcéré dans plusieurs centre de détention au Kurdistan, à Kermanshah ainsi qu’à Téhéran. Il a été accusé de « Moharebeh » - littéralement « inimité envers Dieu »- ainsi que d’affiliation au Parti des travailleurs kurdes (PKK). La condamnation à mort de Kamangar prononcée par le tribunal révolutionnaire d’Iran le 25 février dernier n’a été basée, selon son avocat, sur « aucune preuve que ce soit ». Ce dernier déclare que le procès n’a duré que quelques minutes, s’est déroulé en secret et n’a même pas répondu aux normes les plus élémentaires d’impartialité.
 
Le jugement a suscité de nombreuses protestations et le cas de Kamangar a été notamment repris par Amnesty International, Human Rights Watch ainsi que par d’autres défenseurs des droits humains. De sa prison, Kamangar a publié plusieurs lettres dans lesquelles il clame son innocence et fait état des mauvais traitements infligés, y compris les graves actes de torture subis à Evin Prison qui ont conduit à son transfert vers l’unité hospitalière de la prison.
 
La fédération UNSA Education, pour sa part, a adressé un courrier à l’ambassade d’Iran à Paris pour s’associer aux démarches entreprises par l’IE.
 

Plus de détails sur le site de l’IE : http://www.ei-ie.org/fr/news/show.php?id=742

 
 
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