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Évaluations des Ă©lèves : les enseignants dans l’attente
Article publié le mercredi 21 janvier 2015.
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La consultation sur le projet de socle commun du Csp proposait une partie conséquente sur l’évaluation des élèves. Les réponses des collègues interpellent alors que s’est tenue la conférence nationale sur l’évaluation. Elles montrent que les enseignants sont en attente d’outils adaptés et de formation pour faire évoluer leurs pratiques d’évaluation, et les inscrire résolu­ment dans un processus pédagogique d’apprentissage, suscitant l’enga- gement et la confiance, reconnaissant le droit à l’erreur.

Le système de notation chiffrée fait l’objet d’une remise en cause : plus de 60 % des répondants trouvent que la note chiffrée ne donne pas assez d’indications sur ce qu’un élève sait et ne sait pas faire (32,4 % sont de l’avis inverse), et ne trouvent pas pertinent le système de moyenne actuel qui permet de compenser un travail par un autre et les résultats d’une discipline par ceux d’une autre.
Le seul intérêt reconnu de la notation est, pour la moitié des répondants, de pouvoir situer simplement un élève par rapport aux autres dans la classe. Mais les enseignants considèrent majoritairement que notes et moyennes ne constituent pas une bonne base de dialogue avec les familles. Logiquement, une large majorité (70,3 %) exprime le souhait d’être formée à d’autres méthodes d’évaluation.

Concernant la validation finale du socle, alors que les enseignants sont partagés sur le rôle des épreuves finales du diplôme national du brevet (Dnb), une large majorité considère que le diplôme de fin de scolarité obligatoire peut indiquer des niveaux de maîtrise différents selon les domaines ou les objectifs et qu’il doit indiquer clairement pour chaque domaine ou objectif si l’élève a atteint au moins le niveau de maîtrise attendu pour le socle commun. Près de 70 % sont pour une ou des épreuves impliquant l’élève dans un ou des projets. S’ils montrent leur atta­chement au Dnb, les enseignants souhai­tent bien le faire évoluer au regard de l’ambition du socle commun.

Ces constats et pro­positions sont portés depuis longtemps par le SE-Unsa.

 
 
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