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Education prioritaire, GT du 2 dĂ©cembre : l’UNSA Education ne pratique pas la politique de la chaise vide
Article publié le mercredi 3 décembre 2014.
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Le Recteur réunissait les organisations syndicales représentatives pour la 2ème fois.

La CGT, la FSU et FO avaient appelé à la grève et ont posé comme préalable à toute discussion l’augmentation des moyens.

L’UNSA Education a indiquĂ© la nĂ©cessitĂ© d’un collectif budgĂ©taire pour prendre en compte toutes les situations relevant de l’Education prioritaire dans l’AcadĂ©mie. Nous avons insistĂ© sur le refus de « dĂ©shabiller Pierre pour habiller Paul Â»

Le Recteur ne pouvant répondre à leurs attentes, la CGT, la FSU et la moitié de la délégation FO ont quitté la séance.

Le Recteur a indiquĂ© comprendre les interrogations et inquiĂ©tudes et reçoit toutes les dĂ©lĂ©gations qui le demandent. Il est toujours dans la phase de consultation et de dialogue. Il a rappelĂ© l’objectif de l’Education prioritaire : la mise en place de dispositifs pĂ©dagogiques de rĂ©ussite avec une allocation progressive des moyens ; donner plus Ă  ceux qui en ont le moins. Sa volontĂ© est de mettre en place un système d’équitĂ©.

Il a rappelé les 4 critères retenus ainsi que la connaissance du terrain (chômage,…) qui permettent de déterminer les zones d’éducation prioritaire selon la technique du faisceau d’indices.

S’agissant de l’inquiétude des collègues concernant les effectifs, le Recteur a indiqué qu’il n’y avait pas de seuil dans les mesures d’Education prioritaire, qu’il pouvait y avoir des classes à 19 et d’autres à 26, que c’était déjà le cas aujourd’hui et que maintenir à 19 pouvait être nécessaire à un endroit et 26 ne pas poser problème à un autre. Les moyens seront attribués en fonction des besoins.

Une convention académique de priorité éducative sera mise en place avec chaque établissement.

L’UNSA Education a demandé quelle était la différence entre la logique de l’allocation progressive (REP) et celle de la convention académique (tous les autres établissements).

Le Recteur a rĂ©pondu que les moyens seraient supĂ©rieurs en Ă©ducation prioritaire et que s’ajoutaient les dispositifs prĂ©vus (plus de maĂ®tres que de classes…) ;

L’UNSA Education a demandĂ© des prĂ©cisions concernant les Ă©coles, leur traitement, en particulier concernant les Ă©coles isolĂ©es. Nous avons rappelĂ© notre interpellation de la Ministre qui nous a rĂ©pondu le 13/11 que ces Ă©coles bĂ©nĂ©ficieront d’un « plan de mobilisation spĂ©cifique de la part de l’Education nationale et disposeront de moyens relevant des territoires de l’Education prioritaire Â».

Le Recteur a confirmĂ© cette rĂ©ponse et indiquĂ© que le travail sur les Ă©coles se ferait en janvier. Puis il a rĂ©pondu aux questions soulevĂ©es lors du GT prĂ©cĂ©dent :

1-PrĂ©sentation croisĂ©e de la politique de la ville et de la nouvelle cartographie de l’Education prioritaire : c’est en Gironde que les 2 coĂŻncident souvent. En Dordogne, les quartiers de pauvretĂ© de politique de la ville n’accueillent pas d’élèves. Dans les Landes la part politique de la bille est modeste (3 micros quartiers). En Lot et Garonne de 2 Ă  7 quartiers prioritaires mais avec des rĂ©ponses diffĂ©rentes comme rĂ©ponse vie scolaire par rapport Ă  la violence ici, gestion des migrants lĂ , rĂ©ponse culturelle ailleurs. Pour les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques, la sociologie s’est modifiĂ©e sur Boucau et Mourenx mais les difficultĂ©s scolaires persistent encore Ă  Mourenx.

L’UNSA Education a rappelé la problématique de la grande ruralité non prise en compte dans la dotation. (Pour mémoire, Fumel, Guitres et Lussac qui sortiraient de l’Education prioritaire). Nous avons insisté sur les inquiétudes légitimes des collègues de Gironde au regard du retard en dotation de ce département (P/E à 5.01).

Le Recteur a indiqué ne pas connaître son enveloppe mais qu’il y aurait des créations d’emplois et qu’il ne pouvait dire aujourd’hui ce qu’il pourrait faire pour la Gironde. Il a ajouté qu’il ne s’agissait pas d’enlever des moyens à ceux qui allaient sortir.

L’UNSA Education a souligné la logique départementale de la gestion de la politique de la ville et de l’éducation prioritaire.

Le Recteur a récusé en évoquant le territoire académique.

2- Présentation de l’indicateur taux de boursiers niveau 3

L’UNSA Education a interrogé le manque de pertinence du classement ministériel sur le Lot et Garonne.

Le Recteur a indiqué s’interroger encore sur ce département. Il arrêtera ses propositions au CTA du 10 décembre. La Ministre présentera la cartographie au CTM du 17 décembre.

 

L’UNSA Education a demandé à nouveau la prise en compte des lycées dans le cadre de l’Education prioritaire.

Le Recteur a répondu que ce travail se ferait en 2015.

S’agissant du périmètre des écoles, il sera arrêté en janvier.

Nous avons demandé que le périmètre porte sur les écoles en réseaux et aussi sur les écoles orphelines.

Le Recteur a répondu favorablement. 1 GT départemental puis 1GT académique précèderont le CTA de janvier arrêtant la cartographie écoles.

 

Pour l’UNSA Education le principe de donner plus de moyens Ă  ceux qui ont moins doit ĂŞtre respectĂ© et revu rĂ©gulièrement pour que ce dispositif soit efficace (Comment expliquer  que le collège du Grand Parc Ă  Bordeaux n’est pas en Ă©ducation prioritaire Ă  l’heure actuelle ?).

Pour les écoles et les établissements en difficultés, nous tâchons de mener un combat constructif en interpellant les députés et le ministère car nous pensons que c’est à ce niveau que les choses pourront évoluer. La prise en compte des écoles orphelines dès 2014, des lycées en 2015 sont des premières réponses à notre action.

Continuons les actions constructives, c’est ça le syndicat utile.

 
 
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