Un groupe de travail se réunira le 2 décembre au rectorat pour examiner la nouvelle carte de l'éducation prioritaire (ce sera le 2ème groupe de travail : cf article). Nous serons vos représentants au sein de ce groupe de travail. Nous étions présent lors de l'audience au rectorat (cf article), nous avons noté les arguments avancés par les différents réseaux. Nous porterons ces arguments lors de ce groupe de travail. La nécessité d'une mobilisation ne pourra se décider que si les discussions du 2 décembre ne changent rien. L’Unsa éducation ne validera pas une carte incohérente ou injuste en CT. Elle y sera vigilante.

 

Dans notre article "Education prioritaire : pour un Collectif budgétaire !", nous appelions les collègues des écoles et collèges concernés à interpeller les élus locaux.

 

Afin de construire votre argumentaire, voici une idée du contenu des courriers que vous pouvez envoyer :

– nombre d’élèves allophones

– nombre d’élèves PPRE

– description du quartier, logements sociaux, foyers….

– liste des aides mairie/rectorat pour l'éducation prioritaire et en quoi c’est utile

– liste des projets positifs qui ont été menés grâce au réseau d'éducation prioritaire depuis ses origines et pertes pédagogiques liées à la sortie du RRS.

Nous vous conseillons d’envoyer cet argumentaire à votre élu d’arrondissement et votre inspection, voire demander également un rdv rapidement.

 

A ce jour nous n'avons reçu aucun double de courrier. Pour autant le combat se situe bien à ce niveau-là car ce que redoutent les collègues est d'avoir des classes chargées et la situation de la Gironde peut le laisser craindre. En effet, avec un P/E à 5.01 (alors que la moyenne nationale est à 5.20), la scolarité ordinaire c'est 32, 5 pour ouvrir une classe en maternelle et 28 pour ouvrir une classe en élémentaire, c'est 29 pour ouvrir une classe en 6ème-5ème et 31 pour ouvrir une classe en 4ème-3ème. Ces conditions ne sont pas acceptables. C'est pourquoi, il faut continuer à exiger un plan de rattrapage pour la Gironde et se mobiliser pour l'obtenir en intersyndicale y compris en faisant grève.  C'est aussi pour cela que nous demanderons des comptes au recteur le 2 décembre sur son courrier (pièce jointe) du 25 novembre qui s'engage à ce que "chaque collège et école dispose bien des moyens nécessaires à la réussite de chaque élève" alors qu'aujourd'hui il valide la situation catastrophique de la Gironde !

Monsieur le recteur aurait-il obtenu un plan de rattrapage sans nous le dire ???

Au SE-UNSA nous souhaitons que le principe de plus de moyens à ceux qui ont moins soit respecté et revu régulièrement pour que ce dispositif soit efficace. Pour toutes les écoles en difficultés, et elles sont nombreuses, nous tâchons de mener un combat constructif en interpellant les députés et le ministère car nous pensons que c'est à ce niveau que les choses pourront évoluer. Nous avons d'ores et déjà obtenu par notre action nationale auprès de notre ministre de l'Education nationale que les écoles orphelines conservent les taux d'encadrement de l'éducation prioritaire pour les 4 prochaines années (voir notre action). Continuons les actions constructives, c'est ça le syndicat utile.