Le SE-Unsa avait interpelé la ministre  (lire l'article) à propos de l’impact de la révision de la carte de l’éducation prioritaire sur certaines écoles.

 

Le cabinet de la ministre vient de nous répondre (courrier ci-joint).

 

Il y précise explicitement que les écoles « qui accueillent un public particulièrement défavorisé,bénéficieront d’un plan de mobilisation spécifique de la part de l’éducation nationale et disposeront de moyens relevant des territoires de l’éducation prioritaire. »

 

En clair, cela signifie que ces écoles continueront à bénéficier de moyens particuliers au regard de leur situation difficile. Elles ne porteront pas l’estampille « éducation prioritaire » et les collègues n’émargeront plus au  régime indemnitaire spécifique (une fois la clause de sauvegarde de 3 ans passée).

 

Cela signifie que ces moyens devront être préservés lors des prochaines opérations de carte scolaire. 

 

Les DASEN ont reçu des instructions précises du ministère, pour qu’ils se positionnent clairement sur ces situations particulières.

 

Si vous pensez être concerné(s), contactez-nous au SE-UNSA:  33@se-unsa.org en nous précisant tous les indicateurs qui pourraient nous être utiles pour argumenter en votre faveur..

 

Le SE-Unsa continue d'intervenir auprès du MEN pour obtenir que l’étiquetage « éducation prioritaire » subsiste notamment pour que les collègues puissent percevoir au-delà des trois ans de clause de sauvegarde leur régime indemnitaire.