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Retraites
Article publié le mardi 29 avril 2008.
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La loi Fillon du 21 août 2003 sur les retraites a institué des rendez-vous tous les quatre ans. C’est dans ce cadre qu’ont débuté les discussions avec le gouvernement. Pour notre Syndicat qui aborde ce sujet dans le cadre interprofessionnel de l’Unsa, deux enjeux fondamentaux sont posés.
 
Il s’agit d’abord de sauvegarder notre système solidaire de protection sociale. Nous défendons la pérennité du système par répartition pour les salariés de droit privé et le maintien de la budgétisation des pensions pour les fonctionnaires d’État. Nous ne voulons en aucun cas d’une retraite relevant de l’assurance privée et de spéculations aléatoires.
Certes, les libéraux protestent de leur attachement à un système solidaire. Mais, dans leur esprit, le collectif ne garantirait qu’un minimum aux plus pauvres. L’essentiel, pour vivre décemment à la retraite, se trouverait dans la capitalisation privée.
 
Le second enjeu se trouve dans le montant des retraites. Si les conditions de calcul des pensions évoluaient pour ne servir que de maigres pécules à un nombre croissant de salariés, ce serait une autre façon de condamner à la capitalisation pour les compléter. Et dans ce cas, seuls les plus aisés y parviendraient.
C’est pourquoi l’Unsa rejette toute idée de calcul des pensions des fonctionnaires d’État sur autre chose que les six derniers mois d’activité. C’est aussi ce qu’elle redoute avec le postulat du seul allongement de la durée d’activité pour avoir droit à une retraite à taux plein. En effet, à 58 ans, 60% des salariés français sont sans travail. Sans évolution de l’emploi, ce « travailler plus » ne prolongera que leur durée de chômage. Au bout du compte, ce « plus d’annuités », qu’une majorité de salariés comme de fonctionnaires ne pourra effectuer, baissera encore plus drastiquement les pensions.
 
Notre combat est difficile : l’allongement à 41 annuités est déjà inscrit dans l’article 5 de la loi de 2003, soutenue par certains à l’époque. Conserver un système solidaire et les grands principes des retraites des fonctionnaires d’État, garantir des niveaux de pension décents, telles sont les bornes posées par l’Unsa. C’est autour d’elles qu’elle agira et vous demandera de vous mobiliser en cas de nécessité.
 
 
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