L’OCDE(1) vient de publier son «Panorama de la société 2014». Plus de cinq ans après la faillite de la banque américaine Lehman-Brothers, la crise sociale n’en finit pas de faire sentir ses effets dans les trente-quatre pays membres de l’OCDE. Avec dix-sept millions de chômeurs de longue durée de plus, l’effectif a doublé dans la zone OCDE.

 

La grande pauvreté et les inégalités de revenus se sont accrues de manière vertigineuse dans tous les pays étudiés, mais nulle part aussi vite qu’aux États-Unis.

 

Globalement, un grand nombre de personnes aujourd’hui n’ont plus accès à des besoins élémentaires, comme se nourrir ou se soigner.

 

Dans une majorité de pays en Europe, les jeunes adultes et les familles avec enfants sont dans une telle situation que cela impacte le taux de fécondité qui était pourtant en hausse ces dernières années.

 

Si la France se situe généralement en milieu de tableau, la part des adultes vivant dans des ménages sans emploi est passée en cinq ans de 14,3% à 15,4%.

 

Au total, le taux de chômage a augmenté en France de 2 points. Plus précisément, ce sont les hommes et les jeunes qui sont le plus touchés.

 

Le nombre de jeunes au chômage ou inactifs, et ni scolarisés ni en formation (Neet(2)), augmente toujours.

 

Cet indicateur met une fois encore en lumière le rôle essentiel de l’Éducation et de la scolarisation. Quel que soit le parcours scolaire, la formation initiale réduit les risques de chômage pour les jeunes arrivant sur le marché du travail.

 

Le SE-UNSA considère avec l’OCDE que les dépenses sociales et éducatives, si elles doivent être repensées pour augmenter leur efficacité, ne doivent pas être les leviers des efforts budgétaires.

 

 

 

 

 

(1) Organisation de coopération et de développement économiques.

 

(2) Not in education, employment or training.