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Evolution de l’apprentissage
Article publié le vendredi 8 novembre 2013.
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La part de l’apprentissage progresse dans toutes les régions entre 1997 et 2008.
 
La note du CĂ©req « Evolutions de l'apprentissage : entre mutations structurelles et effets rĂ©gionaux » publiĂ©e en septembre dernier, propose une analyse de la progression de l'apprentissage de 1997 Ă  2011. 

L' apprentissage apparaît, souvent pour les acteurs publics , le remède efficace pour enrayer les maux que sont la non qualification et le chômage des jeunes. Objet de débats récurrents, chaque réforme de la formation professionnelle tente « bon an mal an » de promouvoir cette voie de formation.

Qu'en est-il réellement ?
De nombreuses Ă©tudes montrent que l'apprentissage contribue Ă  faciliter la transition de l'Ă©cole Ă  l'emploi.
Par ailleurs, les jeunes en rupture scolaire sont  aussi plus enclins Ă  choisir cette voie de formation. Convaincus, les acteurs publics mettent en Ĺ“Ĺ“uvre des politiques incitatives. Comme le souligne la note, le dĂ©veloppement de l'apprentissage suppose la synergie d'une pluralitĂ© d'acteurs.
En effet, si le gouvernement agit sur l’environnement économique et réglementaire, ce sont les conseils régionaux qui investissent, contrôlent l’activité et assurent l’équilibre économique des CFA.
Les régions, par leur diversités de territoires, sont tenues de prendre en compte d’une part, l’environnement culturel et géographique et d’autre part les paramètres économiques et sociaux : les métiers préparés, leur image auprès des jeunes, les entreprises et les différentes organisations qui les représentent.
Ainsi et selon l’effet régional, l’apprentissage peut être plus ou moins valorisé parmi les jeunes, les familles et les enseignants. Comme il sera plus ou moins habituel au sein des entreprises ou plus ou moins adapté à leur organisation productive.
De leur côté, les autorités académiques peuvent être, elles aussi, plus ou moins investies dans le développement de ce dispositif. Quelles que soient les ambitions affichées par les gouvernements successifs, force est de constater que les effectifs d’apprentis ont doublés depuis 1995.
Toutefois, selon les régions et les spécialités préparées, cette progression n’est pas homogène. La production de qualification par l’apprentissage permet d’en dégager les grandes tendances. En 1997, plus de 20% des jeunes sont inscrits en année terminale de formation professionnelle dans neuf régions sur 22.
En 2008, ce chiffre a doublé, il représente plus d’un quart des inscrits dans 5 régions. Malgré la diversité des contextes régionaux, la part de l’apprentissage au sein de l’offre de formation a nettement progressé. Cette progression a été très soutenue où la filière était peu développée (Ile de France, Bretagne, Languedoc Roussillon ou le Nord Pas de Calais. L’effet des politiques nationales dépend beaucoup des particularités locales.
En réponse à des incitations fiscales et réglementaires identiques, l’accroissement 1997-2008 du nombre en année terminale a varié entre +1% et +46%.
Les effectifs se sont accrus de 20% : 153 000 en 2008, alors que les effectifs totaux scolaires et apprentis ont légèrement diminué (-2%).

 

Selon l’étude, trois tendances traversent les évolutions.

  • La progression de l’apprentissage n’a pas ou peu profitĂ© Ă  son pĂ©rimètre mĂ©tier d’origine (exceptĂ© le bâtiment). Il a plutĂ´t rĂ©gressĂ© (alimentation, hĂ´tellerie, mĂ©canique automobile).
  • La deuxième tendance est l’élĂ©vation du niveau de recrutement. En 2008, un apprenti sur deux  prĂ©pare une formation de niveau V. En 1993, ils Ă©taient huit sur dix.  
  • Enfin troisième tendance, des nouveaux mĂ©tiers de services peuvent prĂ©parĂ©s aux premiers niveaux de qualification. Mais la pĂ©riode 2008-2011 va interrompre cette progression sauf dans l’enseignement supĂ©rieur. La crise est passĂ©e par lĂ  et la rĂ©novation du bac pro en 3 ans n’a pas encore produit ses effets. Ce nouveau bac pro rencontre beaucoup de difficultĂ©s Ă  se dĂ©velopper sous contrat d’apprentissage.
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