Les enseignants de STI ont été touchés de plein fouet par la mauvaise gestion des ressources humaines accompagnant la mise en œuvre de la réforme de l’enseignement technologique. Le ministère et les administrations locales ignorant les difficultés signalées, le mal-être des enseignants, nous avons donc agi dans le cadre du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ministériel. Nous y avons exigé, en octobre 2012, le lancement d’une enquête qualitative concernant l’impact de cette réforme sur la santé des 13 000 enseignants concernés. Les premiers résultats présentés le 7 février lors d’un groupe de travail sont déjà riches d’enseignement.

Information des enseignants de STI

Des circulaires ont bien été commises au plan national et local, mais comment cette information est allée jusqu’aux personnels ? Seulement 13 des 28 rectorats se sont adressés directement aux enseignants concernés.

Formations proposées aux enseignants

L’inégalité d’offres est patente et, quand de la formation a été mise en œuvre, le flou règne sur les objectifs recherchés, les contenus…

Impact sur la santé

Aucun questionnaire individuel n’a été envoyé aux enseignants, donc les réponses de l’enquête sur ce thème relèvent du seul avis administratif, ce que nous avons dénoncé. Cependant, dans des commentaires joints à l’enquête, l’administration signale l’existence d’une souffrance liée au manque d’accompagnement, à la surcharge de travail.

Nous avons demandé et obtenu que les résultats de cette enquête soient approfondis dans plusieurs académies pour affiner ces résultats d’ici le prochain CHSCT.