Le SE-UNSA a été reçu par le Secrétaire Général de la DSDEN qui après le départ à la retraite de M.Mercier,  et, dans  l’attente de la mutation  du nouveau DASEN,  assure l’interim. 

Nous avons rappelé, par les chiffres et par les faits, la dégradation des
conditions de travail dont souffrent les directeurs d’école qui sont les
grands oubliés de la rentrée scolaire. Au-delà de la déliquescence de l’aide administrative (seuls 60 EVS administratifs  en Gironde, enveloppe phagocytée par l’accompagnement au handicap), et de la surcharge de travail que cela engendre, nous sommes entrés dans le détail des questions juridiques (précarité des contrats)  et de  responsabilités. Nous avons ainsi défendu le refus de la profession d’endosser une responsabilité supplémentaire, celle de « tuteur » des contrats aidés CUI/EVS.

Au fil d’exemples choisis parmi les expressions de nos collègues, nous avons souligné à quel point la situation des directeurs était intenable pour mener à bien les taches qui leur incombent. Qu’il s’agisse de l’obligation de tenir un bureau de vote pendant les élections de parents d’élèves alors qu’ils sont en classe, d’intensifier le contrôle de l’assiduité scolaire en réunissant « l’équipe éducative lorsque trois demi-journées d’absence ont été repérées au cours d’un mois chez un élève » ou bien de prévenir, voire d’organiser, la surveillance des élèves de son école qui suivent un ELCO hors temps scolaire, dans une école voisine, en cas d’absence de l’enseignant : ces exemples tirés des notes de services reçues récemment expliquent la désespérance des directeurs d’école.

Nous avons plaidé pour un arrêt des enquêtes, des doublons enquêtes
IA/enquêtes IEN sur un même sujet (LVE), nous avons rappelé les ratés de l’application Affelnet, le travail supplémentaire engendré par
l’implantation de CLIS parfois dans des écoles sous les seuils et demandé des compensions de décharge en l’absence de moyens de remplacement pour les Equipes de Suivi de Scolarisation…

Le Secrétaire général concède qu’un effort de rationalisation devra être fait sur la question des doublons et que les enquêtes ne doivent pas prendre le pas sur les indispensables (savoir où sont les vannes de gaz, d’eau…). Il entend faire un bilan de la campagne 2012 pour améliorer l’outil Affelnet, rappeler aux IEN que toute heure effectuée dans le cadre du plan local de formation sera décomptée des 18 heures dues.

Aucune décharge d’aide personnalisée n’est envisagée en ce contexte
d’interim. Soucieux de remettre à plat  le dossier  « Direction d’école » le SE-UNSA poursuivra le dialogue avec le nouveau Directeur Académique dès son arrivée.

Virginie Merle - Céline Gravellier - Evelyne Faugerolle