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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  vendredi 13 octobre 2023

Audience SE-Unsa 30 du 12 octobre

 

Ce jeudi 12 octobre, le SE-Unsa du Gard a été reçu par le Dasen et la secrétaire générale. La réunion s’est déroulée dans une ambiance plutôt détendue. Nous n’avons pas pu aborder toutes les questions par manque de temps  mais le dialogue a été ouvert et constructif.

 

 

 Sur les évaluations d’école

Le Dasen, qui est aussi le correspondant académique du conseil national sur les évaluations d’école, s’est voulu rassurant. Il propose une approche par l’angle de la nécessité plutôt que par l’angle de l’obligation. L’auto-évaluation doit partir du terrain afin que les équipes s’en saisissent et qu’elle débouche sur des outils utiles à l’amélioration des pratiques. Elle ne doit en aucun cas déboucher sur des jugements de valeur.

Les évaluations sont inscrites dans la loi et par conséquent elles sont obligatoires. Les deux premières années de leur mise en place, en 2021-2022 et 2022-2023, elles ont été appliquées sur la base du volontariat avec la volonté de créer des outils pour accompagner l’auto-évaluation. Par contre, à la rentrée 2023 et pour les rentrées 2024 et 2025, les écoles seront désignées sur proposition des IEN. Toutes les écoles devront réaliser cette évaluation.

A la rentrée 2023, 25% des écoles du Gard sont concernées par l’évaluation. Elles ont reçu un mail de la rectrice pour assister à une visio d’information  vendredi 13 octobre. Cette visio sera filmée pour permettre aux directeurs qui ne seraient pas disponibles d’avoir une présentation du dispositif.

Nous avons demandé la liste des écoles concernées. Elle devrait nous être communiquée prochainement.

Le calendrier des étapes de l’évaluation est en cours d’élaboration. Les écoles qui ont fait leur évaluation l’année dernière recevront la visite d’une équipe d’évaluateurs externes pour élaborer le rapport final à présenter en conseil d’école. La constitution et la formation des ces équipes sont en cours.

 

Le SE-Unsa a évoqué la charge de travail supplémentaire que ces évaluations font peser sur les équipes. Le Dasen propose d’enlever 6H sur les animations pédagogiques, hors plan français et math. Il est  possible aussi de dégager du temps à d’autres moments comme la journée de solidarité par exemple.

 

Pour le Dasen, l’évaluation doit permettre de rédiger entre autres le projet d’école.  Pour les écoles non évaluées cette année, le projet d’école, qui répond à un besoin localement n’a pas besoin d’être rédigé à nouveau si le besoin ne s’en fait pas ressentir par l’équipe. Le Dasen a précisé que cet outil doit être concis et compréhensible de tous. Une demi-page suffit. Les évaluations d'école n'ont pas à être présentées au conseil d'école si les écoles n'ont pas été sélectionnées. 

 

Pour le SE-Unsa, la consigne syndicale sera donc de strictement respecter le temps imparti pour les évaluations, et de cesser la poursuite de ces travaux chronophages dès que ce temps dédié sera consommé. L’évaluation des écoles ne peut pas être un temps de travail supplémentaire sans intérêt. Pour rappel le questionnaire n’est pas obligatoire.  Le nouveau projet d’école ne pourra être rédigé qu’à la suite de l’évaluation. Ces évaluations doivent déboucher sur des actions concrètes comme des formations et des moyens supplémentaires.

 

 

Sur la direction d’école

Le Se-Unsa est intervenu pour demander un allègement des tâches de direction, notamment les tâches administratives :  recensement des absences des AESH, les boîtes mails inondées de messages, les convocations à transmettre, suppression de la clé OTP …

Pour le Dasen, les outils  comme Gaïa ou Onde,  étant gérés au niveau national, il ne sera pas possible de faire des ajustements locaux. Par contre, le Dasen a expliqué qu’il était pour améliorer l’efficacité mais qu’il ne pouvait pas agir au niveau technique.

Pour le SE-Unsa, les directeurs ne doivent pas subir les conséquences de logiciels inadaptés et l’accumulation de tâches multiples sur des supports obsolètes.

 

Concernant l’espace collaboratif, d’Accolad, les directeurs n’ont pas à télécharger des documents en vue de les transmettre aux adjoints. Soit les droits sont ouverts à tous les agents concernés et un lien leur est communiqué pour y accéder, soit les documents sont transmis en pièces jointes dans les mails.

 

 

 

 

Pour les APC

Les enseignants qui effectuent les APC après le temps scolaire sont responsables des élèves pour les 10 minutes de battement lors de la sortie. Le Dasen confirme que les 10 minutes sont bien comptabilisées dans le temps des APC. Nous avons demandé à ce que cela soit rappelé et appliqué.

 

 

Pour les constellations

En plus des 18 heures réparties sur 6 mercredis matins, les enseignants doivent participer aux visites croisées entre pairs, aux visites des CPC dans les classes et aux  entretiens après la classe.  Nous avons delmandé  à alléger le dispositif mais le Dasen a répondu négativement. Pour lui c’est un « package » et il est possible de prendre du temps sur les 108 heures.

Pour le Se-Unsa, il faut s’en tenir aux 18 H. Au-delà, pensez à comptabiliser toutes les heures effectuées en plus afin de nous permettre de revenir sur ce sujet.

 

 

PPMS

Les conseillers de prévention s’occupent de renouveler les 1/5 des PPMS cette année, comme le précise la circulaire du 8 juin 2023.

 

 

Sur les autorisations d’absence

Nous avons souhaité revenir sur la circulaire du 9 novembre 2022 sur les autorisations d’absence.

Pour rappel, il faut demander une autorisation d’absence pour un rendez-vous médical. Cette autorisation peut être refusée ou accordée sans traitement.

Nous avons mis en avant que  les personnels n’ont pas le choix des RDV chez les spécialistes, que le mercredi est pris par le Pacte et les animations pédagogiques, que  le samedi il n’est pas possible de prendre des RDV, que de nombreux spécialistes ont des jours bloqués pour les opérations, les anesthésies par exemple.

 

Pour la secrétaire générale, si la mise en place de la note de service du 9 novembre 2022 a entraîné des recours, il n’y a plus de problème à ce jour. Les autorisations sont accordées et si la demande concerne une absence pour une demi-journée, il n’y a pas de retrait de salaire.

Le Dasen a rappelé qu’il était responsable de la continuité du service public et qu’il refuserait les demandes d’absence pour raison personnelle. Par contre, la bienveillance et le respect de la confidentialité  seront appliqués pour les demandes de RDV médicaux.

Le Se-Unsa restera vigilant et accompagnera les agents si des recours devaient être déposés.

 

 

Sur les RIS

Le Dasen a réaffirmé que sa priorité pour le département était le respect des 18H d’animation pédagogique, dans l’optique de développer le plan de formation en français et en mathématiques. Il maintient donc son refus de voir les RIS décomptées des animations pédagogiques.

Pour autant, à la question posée : « Que se passe-t-il quand une RIS a lieu en même temps que AP ? », sa réponse n’est pas tranchée. Il invoque le problème du manque de conscience professionnelle. Pour lui, la formation est primordiale. Les RIS peuvent être enlevées sur les 48 H (conseil de maître, de cycle, école-collège et RDV parents).

Le SE-Unsa déplore cette obstruction au droit syndical. La conscience professionnelle des enseignants ne peut pas être remise en cause  et on ne peut pas les obliger à choisir entre la formation et les réunions d’équipe, au détriment de leur droit syndical.

 

Les stages

L’année dernière, dans le cadre d’une demande d’autorisation d’absence pour participer à un stage syndical,  nous avions déjà dénoncé une pratique irrégulière avec un accord oral donné dans un premier temps par la hiérarchie, sans confirmation écrite.

Par conséquent, Le SE-Unsa a réitéré sa demande pour  que les agents soient destinataires d’une réponse écrite dans un délai raisonnable.

 

Le SE-Unsa du Gard demandera une autre audience courant décembre. N'hésitez pas à nous faire des remontées.