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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  vendredi 12 février 2021

CAPD du 8 février : un dialogue social réduit à son strict minimum aux dépens des personnels

 

Lundi 8 février, les élus en CAPD étaient appelés à siéger en visioconférence. A l'ordre du jour : "les regroupements de conseils d'école". Mais c'est sur la forme que nous sommes restés interloqués. Pour une raison que nous n'expliquons toujours pas, le DASEN Philippe Maheu s'est montré extrêmement abrupt dans ses réponses, bousculant les usages, de mise dans nos relations de travail.  Et ce, au mépris du dialogue que le SE-Unsa s'efforce de préserver depuis toujours. Voici ce qu'il faut en retenir, ainsi qu'un communiqué intersyndical commun.

Outre que la réforme de la fonction publique, comme chacun sait, réduit pour la deuxième année scolaire le nombre des commissions administratives paritaires et leur champ de compétence, nous continuions d'être invités à lire des déclarations liminaires préalablement à l'ordre du jour et après l'avoir épuisé, à poser des questions diverses.

Ces questions, nous les posons parce que c'est vous qui nous les posez quotidiennement.

Les DASEN ont toujours répondu à ces déclarations et à ces questions diverses, sans toutefois déborder du champ de compétence des CAPD stricto sensu. Nous abordons les questions ayant trait à l'Administration* des personnels au sens large, notamment parce que c'est ainsi que nous pouvons engager le dialogue avec le DASEN et lui faire remonter les problématiques dont nous nous faisons l'écho sur le terrain (*le A de cApd).

Au SE-Unsa, nous savons pertinemment qu'un DASEN n'a pas vocation à commenter des décisions nationales ou académiques. C'est pourquoi nous comprenons que certains des points abordés en déclaration liminaire n'entrainent pas de commentaires du DASEN et c'est aussi pourquoi nous limitons à 2 pages (10 minutes environ) cette libre expression censée refléter notre sentiment du moment, fondé sur nos échanges avec les équipes et les remontées du terrain.

Vous qui lisez les déclarations, les communiqués et les compte-rendus du SE-Unsa... Nul besoin de vous préciser que nous nous efforçons de respecter nos interlocuteurs et une certaine mesure dans le poids des arguments, dans le sens des mots. Nous voulons croire que c'est à cela que tient la crédibilité d'une revendication syndicale ou d'une mise en cause de notre institution.

Nous convenons sans réserve également, que les élus en CAPD n'ont pas à se substituer aux élus des autres commissions*, sur des questions qui touchent par exemple aux moyens en postes et en heures d'enseignement (compétence des comités techniques : CT et CDEN) ou à l'Hygiène, la Santé et la Sécurité au travail (compétence des CHSCT), et ainsi de suite pour les commissions de réforme, l'action sociale...

Mais nous siégeons dans les instances depuis dix ans, voire plus pour certains d'entre nous et nous avons connu une bonne dizaine d'IA-DASEN. C'est bien la première fois que nous observons une telle rupture du dialogue. Mardi 9 février, nous avons interrogé Philippe MAHEU sur les raisons qui pouvaient avoir entraîné une telle réaction. A ce jour, nous sommes toujous sans réponse de sa part.

Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, le SNUIPP, le SNUDI-FO et le SE-UNSA ont choisi de parler d'une seule et même voix pour vous alerter dans un communiqué commun :

>> CLIQUEZ ICI <<

Conformément à la nouvelle règle qui nous a été fixée de manière assez froide, nous avons adressé nos questions diverses par écrit à une adresse créée à cet effet.

Fini le temps où nous avions connaissance quelques jours avant la date de la commission des questions des autres syndicats pour préparer l'instance.

Voici les réponses qui ont été apportées par écrit, quelques jours* après, à l'ensemble des questions diverses des 3 Organisations Syndicales :

*assez rapidement il faut reconnaître au vu du nombre de questions mais celui-ci est hélas inversement proportionnel au nombre de CAPD.

(cliquez ci-dessous)