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SE-UNSA 30


 Par SE-UNSA 30
 Le  mercredi 22 avril 2020

Compte-rendu CDEN 21 avril 2020

 

Le CDEN de carte scolaire 1er degré pour la rentrée 2020* s'est ouvert ce mardi 21 avril 2020. Une heure auparavant, Jean-Michel BLANQUER prenait tout le monde de vitesse en annonçant les modalités de reprise à l’Assemblée Nationale alors même qu’on nous disait encore hier qu’aucun scénario n’était arrêté. (*Comité Départemental de l'Education Nationale).

Voici la déclaration liminaire volontairement courte* que nous avons lue au Préfet du Gard (Didier Lauga), au Directeur Académique (Laurent Noé), à la vice-présidente du Conseil départemental (Nathalie Nury) et aux membres élus de cette instance (*limitée à 3 mn par le contexte) :

Cliquez ci-dessous :

Annonce officielle des ouvertures et fermetures de classe :
>> CLIQUEZ  ICI << 
ou sur le PDF en pied d'article.

Le DASEN a rappelé le contexte initial de la carte scolaire : 855 élèves de moins et seulement 7 postes à rendre. Suite aux annonces du gouvernement, le Gard a ontenu une dotation supplémentaires de 15 postes ce qui donne une dotation finale de +8 postes.

Il assure avoir pris contact avec tous les maires concernés par une fermeture pour prendre leur avis. Certains ont répondu que la fermeture était pressentie depuis longtemps, parfois plusieurs années et que, par équité, ils ne s’y opposeraient pas, même s’ils ne la réclamaient pas.

Il précise n'avoir pas fait d’ouvertures pour atteindre les GS, CP et CE1 à 24. "Ca reste un objectif pour la fin de mandat". Mais il n’a pas proposé de fermetures si cela amenait à dépasser les 24 dans ces niveaux.

Ensuite il a essayé de garder les mêmes repères d’ouvertures. Aucune fermeture ne conduit à passer au-dessus des repères habituels (30 ou 28 en maternelle, 27 ou 25 en élémentaire, 26 ou 25 en primaire et RPI).

Concernant la reprise progressive du 11 mai.

En réponse aux nombreuses interrogations des organisations syndicales, des fédérations de parents d'élèves et de conseillers départementaux, le Préfet a déclaré, à plusieurs reprises, que les préfets, préfèrent attendre les consignes officielles du Président et du Premier Ministre. Que ce ne serait pas la première fois que le gouvernement ne suit pas les annonces d'un ministre. A ce jour, il n'a malheureusement aucune réponse précise à nous apporter, bien qu'il partage nos interrogations : " je suis profondément convaincu que la rentrée du 11 mai ne se fera pas en appuyant sur un bouton, sur injonction et sans concertation".