Membre titulaire du CA, le SE-Unsa y était bien sûr présent et y a soutenu un sport scolaire levier d’une pratique physique pour tou·te·s après l'école et tout au long de la vie, mais aussi levier de la mise en place des politiques éducatives.

 

En préambule, Alexandra Grosse représentant le Ministre de l’Éducation nationale a rappelé la nécessité de mener à bien les Gymnasiades et de mettre en place des conventions pluriannuelles d’objectifs.

Nathalie Costantini, pour son premier CA, a tenu à faire un retour sur ses trois premiers mois intenses à la direction nationale de l’UNSS et saluer l’équipe solide et experte qui l’a accueillie et qui l’entoure au quotidien.

Elle a aussi déploré que le sport scolaire soit quasi toujours absent des nombreuses discussions sur le sport auxquelles elle a eu l’occasion de participer ces derniers mois et elle a insisté sur le levier que le sport scolaire représentait pour de nombreux enjeux sociétaux. Elle se fixe comme objectif de rendre le sport scolaire plus visible, plus lisible.

 

Le SE-Unsa, en accord avec cet objectif assigné à tous les acteurs du sport scolaire, l’a également pointé à travers sa déclaration liminaire (voir PJ), en rappelant notamment son inquiétude sur le faible volume horaire d’EPS au lycée, âge où les filles « décrochent Â» trop souvent, et soulignant le rôle essentiel que le sport scolaire devait jouer à ce niveau.

 

 

Présentation et approbation du rapport général 2017-2018

 

Nathalie Costantini a présenté le bilan des actions de l’UNSS sur l’année écoulée 2017-2018 :

 

Ont aussi été mises en avant la création de 13 nouveaux postes de cadres et l’augmentation du nombre de services civiques accueillis (de 17 à 22).

 

A l’occasion de ce bilan, Nathalie Costantini a également rendu hommage au travail de Laurent Pétrynka, ancien directeur national de l’UNSS, une reconnaissance à laquelle le SE-Unsa s’associe totalement.

 

 

Le SE-Unsa a toutefois exprimé son regret sur deux points.

Si le SE-Unsa soutient avec conviction les actions menées par l’UNSS en faveur de l’engagement sportif des filles, il a rappelé que l’utilisation du mot « mixité Â» pour parler des actions en faveur de l’égalité filles-garçons était dommageable.

La mixité ne peut se réduire au principe d’égalité de genre et doit être bien perçue comme un principe de vivre et agir ensemble de tous, quelles que soient les différences. C’est en cela que la mixité, comme le sport scolaire, doit être un vrai levier pour mener et réussir toute politique éducative.

De même le SE-Unsa a souhaité qu’à l’avenir l’ensemble des actions menées en faveur du développement du sport scolaire ne soient plus présentées de façon juxtaposées et cloisonnées mais au contraire de façon plus satellitaire en plaçant le parcours de l’élève au centre. L’enjeu en est une réelle mise en lumière de la cohérence du parcours de la maternelle au lycée.

 

Le SE-Unsa satisfait de ce rapport l’a voté favorablement, il approuve l’augmentation du nombre de cadres, indispensables pour mener à bien une politique locale de développement du sport scolaire.

 

 

Le rapport général 2017-2018 est approuvé à la majorité (5 abstentions).

 

 

Pour toute question : eps@se-unsa.org