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Pas touche au droit de grève
Article publié le mardi 11 décembre 2007.
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Le Ministre a tenu, ce matin, une confĂ©rence de presse afin de prĂ©senter son "Programme de travail et d'action pour le second trimestre de l'annĂ©e scolaire 2007/2008".
Dans ce cadre, il annonce "une incitation à la création d'un service minimum d'accueil en temps de grève" des enseignants dans le premier degré (discussions dans le courant du mois de janvier 2008).
En rĂ©action Ă  cette annonce, vous trouverez ci-dessous le communiquĂ© de presse du SE-UNSA, ainsi que le lien pour accĂ©der au dossier de presse sur le site du ministère de l'Education nationale :
 
Communiqué de presse
 
SERVICE MINIMUM DANS LES ECOLES :
 
PAS TOUCHE AU DROIT DE GREVE !
 
 
En annonçant ce jour « une incitation Ă  la crĂ©ation d’un service minimum d’accueil en temps de grève Â», le ministre de l’Education nationale a fait le choix de s’engager sur un terrain très sensible.
 
Au-delà du caractère particulièrement alambiqué des formules ministérielles, le SE-UNSA estime qu’est clairement posée la question du droit de grève des enseignants du 1er degré.
 
Soucieux des conditions de scolarité des élèves et conscient des difficultés des parents, le SE-UNSA a toujours considéré la grève comme un ultime recours à n’utiliser qu’après échec de toutes les procédures de dialogue.
 
Pour autant, le SE-UNSA rappelle que cette libertĂ© compte parmi les critères permettant de juger du caractère dĂ©mocratique d’une sociĂ©tĂ©. Pour notre syndicat, les 320 000 enseignants du 1er degrĂ© ne sauraient ĂŞtre exclus de ce droit fondamental, reconnu par la constitution Ă  tous les citoyens.
 
Le SE-UNSA n’est pas hostile par principe à l’organisation de garderies. Mais, dès lors qu’en cas de grève, le principe d’un accueil obligatoire par des enseignants serait retenu, cela signifierait remettre en cause automatiquement leur droit de grève.
 
L’idĂ©e d’un financement Ă©tatique des garderies municipales via le salaire non versĂ© aux grĂ©vistes rĂ©vèle une vision perverse. L’Etat employeur, contre lequel la grève s’exerce, se verrait ainsi confier le beau rĂ´le. Il s’émanciperait Ă  bon compte, aux yeux du public, de ses responsabilitĂ©s dans le dĂ©clenchement du conflit. Le comble de la perversion serait que ce système ferait des grĂ©vistes les financeurs de cette posture !
 
Le SE-UNSA souhaite que les discussions annoncĂ©es par le ministre permettent de lever ces ambiguĂŻtĂ©s. Il rappelle que le meilleur antidote Ă  la grève est encore le dialogue social. Le ministre de l’Education nationale pourrait ainsi utilement donner l’exemple en s’engageant tout simplement Ă  appliquer enfin la loi : «  Pendant la durĂ©e du prĂ©avis, les parties intĂ©ressĂ©es sont tenues de nĂ©gocier Â» (article L521-3 du code du travail).
 
 
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