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Le Se-Unsa reçu en audience chez la rectrice le 29 mars 2018...
Article publié le vendredi 30 mars 2018.
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Le SE-UNSA Ă©tait donc reçu en audience par Madame la (nouvelle) rectrice BĂ©atrice GILLE en prĂ©sence de M. Thiefaine (directeur de cabinet). Nous avions mis Ă  l'ordre du jour, un grand nombre de questions et toutes n'ont pu ĂŞtre traitĂ©es. Mais l'essentiel a pu ĂŞtre abordĂ© au cours d'un  Ă©change de deux heures, relativement dĂ©tendu et franc. Le dialogue est facile. La rectrice est Ă  l’écoute. "Sa porte est ouverte" nous dit-elle, il ne faut pas hĂ©siter Ă  la solliciter. C'est ce que nous avons fait et ne manquerons pas de renouveler si nĂ©cessaire... Chacun jugera de ces Ă©changes. En voici le compte rendu :

Délégation Unsa-Education : Gilles Tena, Françoise Parrini, Sébastien Biot (Unsa-Education), Jean-Paul Lopez (A&I), Florent Martin (SNPDEN), Jérôme Fournier (SE-Unsa).

La question urgente pour nous était liée aux aides administratives des directrices et directeurs d'écoles.

La rĂ©ponse a le mĂ©rite d'ĂŞtre claire est sans dĂ©tour : "Le gouvernement Ă  mis fin Ă  ces emplois aidĂ©s. Ils disparaitront au fur et Ă  mesure que les contrats arriveront Ă  Ă©chĂ©ance. Les seuls contrats aidĂ©s seront pour les AVS." 

Nous savons les conséquences de cette confirmation pour nombre de ceux qui lisent ces lignes... Nous les avons dénoncées dans la presse autant que faire se peut.

Nous passerons donc à l'étape suivante dès mardi 3 avril 2018. Nous vous tiendrons informé.e.s...

Le SE-UNSA demande la suspension de cette mesure et le maintien de tous les contrats aidés jusqu'à/et la réouverture du dossier de la direction d'école. D'une manière concrète, nous demandons que "la direction" soit ajoutée à l'agenda social qui devrait nous être communiqué la semaine prochaine, dont l'aide administrative pérenne est un incontournable.

Nous avons rappelé comment l’Unsa-Education fonctionne (le dialogue social est primordial) et ce que l’Unsa-Education représente dans notre académie. Nous avons rappelé notre attachement aux GT qui sont un élément important du dialogue social et de la manière dont l’Unsa-Education souhaite travailler. La rectrice reconnait qu’il y a une tradition de GT dans notre académie et qu’elle est prête à continuer ainsi.
Nous avons aussi rappelé notre attachement aux CHSCT, leur rôle, la manière dont nous souhaitons qu’ils fonctionnent et notre travail dans ces instances. La rectrice souhaite que les CHSCT continuent à prendre toute leur place.
Les sujets SE-Unsa :
• Répartition des moyens : nous avons demandé qu’un dialogue préalable au CTA de janvier soit organisé pour faire remonter nos demandes concernant l’utilisation des moyens.
La rectrice ne souhaite pas organiser un GT, mais nous propose de lui demander une audience en octobre/novembre, avant de connaitre l’enveloppe, pour lui faire part de nos priorités, mais pas pour discuter de la répartition entre départements ou structures (clg/LGT/LP) car ce pilotage académique garantit l’équité, d’après elle.
• Gestions des PsyEN : nous avons fait remonter les nombreux dysfonctionnements dans la gestion de ce nouveau corps, particulièrement pour la spécialité EDA, chaine hiérarchique inopérante, circulaires rectorales mal adaptées etc… Nous avons demandé que des GT soient organisés en amont pour éviter les écueils vécus sur le mouvement ou la hors-classe par exemple.
La rectrice nous explique que la mise en place de ce nouveau corps est difficile dans toutes les académies.
• Les ressources humaines : c’était un peu le fil rouge de l’audience, sujet abordé sous plusieurs angles, notamment celui des enseignants contractuels, ou des enseignants en difficulté. Nous avons expliqué à la rectrice qu’il était compliqué de travailler avec la DRH qui privilégie la plupart du temps l’aspect juridique plutôt que l’aspect humain. Nous avons abordé deux situations particulières.
La rectrice nous demande de faire remonter toutes ces situations à la DRH ou au secrétaire général académique et qu’elle y sera attentive. Elle a pris note des deux situations particulières évoquées avec elle. Elle a noté que le rectorat de Montpellier est, malgré tout, très attentif aux situations personnelles et qu’il faudra continuer à l’être.
• Le CAEN : nous lui avons demandé si elle comptait le faire vivre ou pas. Aujourd’hui, il se réunit deux fois par an (octobre/juillet) mais il vivote.
La rectrice explique que tout dépendra des conclusions sur le rapport commandé par le ministère sur l’organisation territoriale (cf. ci-dessous)
• Le maillage territorial : nous l’avons interrogé sur la place des départements/DASEN dans son pilotage académique et sur les réseaux de réseaux (26 réseaux écoles/collèges annoncées au CTA de janvier avec des moyens pour les directeurs).
La rectrice réaffirme l’importance de l’échelon départemental et du rôle des DASEN. Elle trouve important que le recteur s’intéresse au 1er degré et pense que le pilotage académique, notamment sur les moyens, permet plus d’équité. Mais elle est prête à laisser plus de place aux DASEN. Elle réaffirme que l’échelon départemental est important, comme la circonscription (notamment parce que c’est un échelon administratif) ainsi que l’EPLE.
Sur les réseaux, elle est en train de faire un bilan des réseaux de lycées. Son objectif est de faire en sorte que la carte des formations des lycées soit mise en cohérence avec celle de l’académie de Toulouse et avec la région. Elle estime que les réseaux "école du socle" (collège et écoles vivier) doivent vivre pour mieux coopérer, dans l’intérêt des élèves. Quant au réseau des réseaux (les 26 annoncés au CTA), elle dit ne pas avoir tout compris, elle observe. Notre sentiment c’est que ces réseaux sont mort-nés.
Le ministère a commandé un rapport sur l’organisation territoriale du ministère. Elle attend les conclusions de ce rapport pour aller plus loin. A ce moment-là elle entamera une réflexion sur les réseaux éducatifs.
Elle souhaite aussi une formation continue de proximité, dans les réseaux.
 
• Les écoles d’application et les DEA : nous lui avons rappelé que nous attendions une réponse à notre courrier sur l’avenir des écoles d’application et des DEA. Nous avons rappelé que dans le plan "ESPE 2020", les écoles d’application y sont citées avec un rôle important.
La rectrice nous répond qu’elle doit revenir vers le ministère pour voir avec la Degesco ce qu’il convient de faire. Pour le moment, on attend.
• Les échanges entre stagiaires : nous lui avons demandé de rétablir cette pratique qui existait encore il y a quelques années.
La rectrice se montre surprise du fait que l’affectation se fasse selon le rang au concours, règle nationale dans la fonction publique, qu’elle ne souhaite pas de « bidouillages » et que cette possibilité d’échange de postes doit être connue de tous. Cependant, elle se dit ouverte à d’autres modes d’affectation. Elle nous demande de lui faire une demande formelle sur cette question.

Pour finir, Béatrice GILLE a dû nous quitter. Les autres questions seront abordées lors de futures audiences ou instances...

 
 
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