Suite aux annonces du Premier ministre et du ministre de l'Education nationale, sur la reprise de l'école en présentiel, voici les points à retenir en attendant des précisions qui seront apporté dans la FaQ > mise à jour ICI
Si on ne peut qu'approuver cette mesure, elle est malheureusement trop tardive et ne résoudra pas les problèmes de recrutement dans le 1er degré. Jusqu'à présent, la DASEN n'a pu recruter le nombre de remplaçants supplémentaires prévus pour notre département par manque de candidats.
Dans son intervention, M. Blanquer a évoqué la vaccination des personnels de + de 50 ans au contact des élèves qui relèvent du handicap ou en maternelle. Nous interrogerons la DASEN à ce sujet.
Informations complémentaires suite au point sanitaire avec le ministère
Le 22 avril, en début d’après-midi, le directeur de cabinet a réuni les organisations syndicales représentatives dont le SE-Unsa. Il y a présenté l’ensemble de ces mesures et quelques éléments qui n’ont pas fait l’objet de communication ou de précisions lors de la conférence de presse :
Nous attendons des consignes concrètes et rapides sur ce point. En effet, quid des enfants de professions "prioritaires" ? Et surtout, sur quel texte pourront s'appuyer les directeurs et directrices pour "renvoyer" les élèves concernés chez eux? D'autant plus que ce point n'ayant pas été évoqué à la télé, il y a fort à parier que beaucoup de parents s'y opposent, et qu'à minima ils ne comprennent pas qu'on n'accueille pas leur enfant...
L’avis du SE-Unsa
Parmi les mesures, certaines étaient très attendues et indispensables comme la fermeture de la classe dès le premier cas avéré de Covid ou le maintien de l’accueil en demi-jauge au lycée sur l’ensemble du territoire.
D’autres sont, en revanche, insuffisantes et sources de légitimes inquiétudes comme la demi-jauge seulement pour les élèves de 4e et 3e dans certains territoires.
L’accès à la vaccination des personnels est actuellement nettement insuffisant aussi. Son accélération par un élargissement à toutes les catégories et tous les âges, est nécessaire. C’était un engagement du président de la République lors de son allocution du 31 mars.
D’autres mesures, qui pourtant présentent un intérêt, interrogent au regard de leur faisabilité et de leur mise en œuvre. C’est le cas de la campagne de tests salivaires qui n’a précédemment pas montré d’efficacité significative pour détecter et rompre rapidement la contagion dans les écoles ciblées.
Il en est de même pour la mise en œuvre des autotests dans les établissements pour les lycéens dont on n’ignore pas les lourdeurs importantes d’organisation, tant en matière de locaux, d’emploi du temps ou de besoins en ressources humaines pour les organiser. Le SE-Unsa regrette que le choix du partenariat et de la confiance avec les familles n’ait pas été fait et il continuera de porter cette proposition.
Enfin, certaines décisions sont inappropriées. Le maintien des épreuves terminales des examens (diplôme national du brevet et baccalauréat) continue de mettre inutilement sous pression les élèves et tout le système scolaire alors que la situation épidémique pourrait contraindre le ministre à y revenir dans les prochaines semaines.
La rentrée du lundi 26 avril sera donc une reprise marquée par l’inquiétude et la lassitude, inquiétude face à la situation épidémique et lassitude face à l’incertitude des prochaines semaines après un an de crise sanitaire.
Pour le SE-Unsa, il faut se donner les moyens de tenir pendant 10 semaines mais aussi préparer d’ores et déjà l’année scolaire prochaine. Il fallait et il faut toujours recruter pour le remplacement et étoffer les vies scolaires notamment.
Le SE-Unsa continuera de porter ces demandes et suivra la situation chaque jour aux côtés des équipes.