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Violence scolaire : le Ministre botte en touche
Article publié le vendredi 16 janvier 2009.
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Suite à l’agression d’un professeur au lycée P et M Curie de Château-Gontier, notre section départementale de la Mayenne communique :

L’agression à coups de couteau, pendant son cours, d’un professeur du Lycée professionnel Pierre et Marie Curie de Château-Gontier, lundi 12 janvier, a profondément choqué le monde éducatif : personnels d’enseignement et d’éducation, élèves, familles. Le SE-UNSA 53 considère que cet acte isolé, s’il n’est absolument pas significatif de l’ambiance éducative qui règne dans ce lycée, est néanmoins révélateur de la grande violence dont souffrent nos sociétés.
Cette violence n’épargne pas les élèves, les enseignants le constatent tous les jours. Elle est souvent la conséquence de souffrances dont l’Ecole est l’exutoire puisque, d’une part, les jeunes y passent un temps très important et, d’autre part, elle représente l’institution. Il est évident que tout acte de violence commis à l’école constitue un acte de violence scolaire. C’est pourquoi le SE-UNSA s’étonne des propos du ministre de l’Education qui, lui, n’y voit pas de violence scolaire. La violence scolaire ne serait donc que de la violence exclusivement gratuite exercée uniquement dans le cadre de l’école ? Cela n’a pas de sens. Le SE-UNSA déplore que le ministre nie ainsi, par ses propos, les réalités professionnelles et sociologiques de l’école.
Les missions de l’Ecole sont centrées sur les apprentissages et les difficultés qui en découlent. Néanmoins la société s’y reflète et l’Ecole cristallise en son sein des problèmes dont elle n’a évidemment pas, à elle seule, les solutions. Elle doit donc travailler avec d’autres partenaires, dont la médecine scolaire. Le SE-UNSA estime, sans entrer dans les détails du secret médical dont relève une partie de cette affaire, que c’est un domaine largement sinistré actuellement et constate, avec cette agression dramatique, que beaucoup de travail reste à faire. Encore faut-il s’en donner les moyens. Les propos du ministre montrent bien que cela ne fait absolument pas partie de son projet éducatif. Le SE-UNSA ne peut que le regretter.

 
 
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