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Retraites et revalorisation : les revendications du SE-Unsa
Article publié le vendredi 18 octobre 2019.
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Le président de la République veut transformer les 42 régimes de retraites actuels en un seul au premier janvier 2025. Un système universel pour en remplacer plusieurs dizaines aux logiques très différentes. Pour les fonctionnaires, ce nouveau système ne se baserait plus sur l’indice détenu pendant les 6 derniers mois mais intégrerait l’ensemble des rémunérations, dont les heures supplémentaires, primes et indemnités.


Pour nous qui sommes personnels enseignants, d’éducation ou psychologues, cela provoquerait une chute importante du niveau de nos pensions vu l’état actuel de nos rémunérations. Seule solution pour éviter cet effet négatif de la réforme : une revalorisation conséquente pour gagner davantage durant la période d’activité.

Le problème est identifié par tous, y compris au plus haut niveau sommet de l’État puisque le président a promis, dès le printemps 2019, « une revalorisation en lien avec la réforme des retraites ».

Avec son union interprofessionnelle, l’Unsa, et sa fédération, l’Unsa-Éducation, le SE-Unsa investit tous les espaces de discussions et de négociations pour avancer ses revendications sur les deux volets retraites et revalorisation. En rappelant à chaque fois, que la revalorisation des enseignants, CPE et PsyEN est une nécessité reconnue par toutes les comparaisons, en-dehors même du projet de réforme des retraites dont l’Unsa n’était pas demandeuse.

 

Retraites

Sur les retraites, en plus des éléments portés d’un point de vue interprofessionnel pour nos catégories, le SE-Unsa revendique :

  • la garantie du maintien du niveau actuel des pensions pour chacun ;
  • la prise en compte des enfants dans le calcul de la pension de façon forfaitaire dès le premier enfant ;
  • le droit de partir en retraite Ă  date anniversaire pour les enseignants du premier degrĂ© ;
  • le rachat Ă  taux rĂ©duit de deux annĂ©es d’études ;
  • la prise en compte pour la constitution des droits, des pĂ©riodes d’études, d’apprentissage, de recherche du premier emploi, de formation, des « activitĂ©s » familiales ;
  • l’extension du versement de la pension de rĂ©version aux pacsĂ©s ;
  • l’assimilation des instituteurs, des PEGC et des CE d’EPS retraitĂ©s ;
  • l’amĂ©nagement des fins de carrière en lien avec l’allongement de la durĂ©e d’activitĂ© ;
  • un système de dĂ©part en retraite progressif.

 

Revalorisation

Sur la revalorisation, le SE-Unsa revendique :

  • le maintien de la part indiciaire comme Ă©lĂ©ment premier dans le calcul de la rĂ©munĂ©ration des fonctionnaires ;
  • l’amĂ©lioration et l’accĂ©lĂ©ration des nouvelles carrières issues du protocole PPCR :
    • la revalorisation importante des grilles indiciaires de la classe normale ,
    • l’augmentation du nombre de promotions Ă  la hors-classe,
    • la hausse du nombre de promotions Ă  la classe exceptionnelle pour permettre au plus grand nombre d’accĂ©der au grade le plus Ă©levĂ© avant la retraite avec notamment l’extension de la liste des fonctions particulières, la rĂ©duction de la durĂ©e d’exercice de ces fonctions et le rĂ©Ă©quilibrage entre les deux viviers ;
  • la revalorisation de toutes les indemnitĂ©s en veillant au rĂ©Ă©quilibrage d’indemnitĂ©s liĂ©es Ă  l’exercice de fonctions peu nombreuses et trop souvent oubliĂ©es, en opposition des indemnitĂ©s individualisĂ©es et basĂ©es sur le « mĂ©rite ». Ainsi, le SE-Unsa estime qu’il faut :
    • dĂ©multiplier l’Isae et l’Isoe,
    • revaloriser proportionnellement les indemnitĂ©s des missions et fonctions qui ne peuvent y prĂ©tendre ;
  • le paiement des APC dans le premier degrĂ© en heures supplĂ©mentaires ;
  • la dĂ©multiplication du taux de base des IMP ;
  • la revalorisation des heures supplĂ©mentaires de l’ensemble des corps ;

 

Avec l’Unsa-Fonction publique, le SE-Unsa rappelle sa demande du dégel du point d’indice ainsi que sa revalorisation régulière par la mise en place de négociations salariales annuelles.

En comparaison de ce qui se fait dans d’autres pays, il est indéniable que nos métiers sont aujourd’hui sous-considérés dans notre pays. Si les problématiques concernant les retraites et la revalorisation ne trouvent pas rapidement de réponses satisfaisantes, le SE-Unsa rappelle que la question de l’attractivité du métier pour les futures générations se posera à terme de façon généralisée alors qu’il se pose déjà pour certaines disciplines ou certains territoires.

 

 

 

 
 
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