Si la priorité au premier degré reste affirmée, la dotation ne couvrira pas la réalité des besoins.
La dotation budgétaire ne permettra pas de tenir les engagements d’étendre des dédoublements des classes en grande section de Rep et de Rep+, ni de garantir la limitation des effectifs de ces classes et de celles de CP et CE1 à 24 élèves.
Elle n’empêchera pas non plus des tensions croissantes dans les classes ne bénéficiant pas du dédoublement et dans les secteurs urbains ne relevant pas de l’éducation prioritaire.
De plus, les tensions dans le domaine du remplacement (formation continue, remplacements de courte durée, remplacements longs, difficultés à assurer les journées de décharge des directeurs d’une à trois classes) sont massives. Ces difficultés ne trouveront pas de réponses satisfaisantes.
L’engagement de créer 6 000 postes en 3 ans dans le 1er degré ne sera sans doute pas tenu.
Le SE-Unsa revendique que les moyens mis à disposition des académies soient à la hauteur des ambitions affichées.