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Chantier formateurs : rĂ©union du 22 novembre
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Dans le cadre des diffĂ©rents chantiers mĂ©tier, le ministère a ouvert un chantier formateurs premier et second degrĂ©s. Il souhaite Ă©tendre au second degrĂ© « le mĂ©tier de formateur Â» afin de renforcer la dimension professionnelle dans la formation initiale et continue. En parallèle, il souhaite revisiter la situation des formateurs du premier degrĂ©. Enfin, ce chantier vise Ă©galement une remise Ă  plat des diffĂ©rents types de tutorats.

Le SE-Unsa vous informe des échanges de la 1ère réunion qui s’est tenue vendredi 22 novembre.

  1. Le ministère souhaite crĂ©er dans le second degrĂ© une fonction de professeur formateur acadĂ©mique (PFA).  Cette fonction serait assise sur une certification Ă  l’image du cafipemf (certificat d’aptitude aux fonctions de professeur des Ă©coles maĂ®tre formateur). Le cafipemf serait lui-mĂŞme revu. Contenu et modalitĂ©s d’obtention de ces certifications feront l’objet de discussions ultĂ©rieures.

L’avis du SE-Unsa : Il est absolument nĂ©cessaire de faire entrer les professionnels de terrain dans la formation dĂ©livrĂ©e par les EspĂ©. La certification rĂ©pond Ă  cet enjeu de reconnaissance de leurs compĂ©tences par l’EspĂ©. Pour le SE-Unsa, l’acquisition de cette certification doit se faire dans le cadre des EspĂ© pour ĂŞtre accompagnĂ©e d’une part, et avoir une valeur universitaire d’autre part. Cette certification doit donner lieu Ă  une dĂ©livrance d’ECTS (crĂ©dits pouvant ĂŞtre pris en compte dans la validation d’un diplĂ´me) pour accĂ©der, par la suite, au master MEEF 4ème mention, ingĂ©nierie de la formation. Pour ceux qui possèdent dĂ©jĂ  le Cafipemf, un accompagnement Ă  la VAE (Validation des Acquis de l’ExpĂ©rience) devra ĂŞtre proposĂ© dans les EspĂ©.

  1. Le PFA serait chargé d’assurer des formations tant dans le cadre des Espé que dans le cadre des plans académiques de formation. Il animerait un réseau de tuteurs.

Il disposerait d’un allègement de service de 3 heures en moyenne, à définir en fonction des besoins.

La fonction du PFA serait reconnue par une indemnité de certification.

Le PFA pourrait assurer lui-même le tutorat d’un stagiaire et percevoir alors, l’indemnité de tutorat qui s’ajouterait à l’indemnité liée à la certification.

L’avis du SE-Unsa : Cet allègement de service de 3h sera insuffisant et fera peser une pression dĂ©mesurĂ©e sur les PFA qui conserveront l’essentiel de leur service d’enseignement.

De plus, la formulation « 3h en moyenne en fonction des besoins Â»  doit ĂŞtre revue car elle fait planer des inquiĂ©tudes supplĂ©mentaires.

  1. Les missions, modalités de fonctionnement, décharges et indemnités actuelles des PEMF seraient reprises dans une nouvelle circulaire commune aux premier et second degrés.

Pour leurs missions, il s’agit de participer à la formation initiale dans la cadre des Espé, à la formation continue dans la cadre des plans départementaux de formation, d’assurer le tutorat de fonctionnaires stagiaires. La mission d’accueil et accompagnement des étudiants (M1) en stage pourrait être confiée à des tuteurs. Le réseau de tuteurs serait alors animé par des PEMF.

Le ministère souhaite conserver la décharge d’enseignement actuelle de 6h et répondre aux besoins par l’augmentation du nombre de postes de PEMF

L’avis du SE-Unsa : La charge de travail est très importante pour les PEMF. En maintenant l’existant, la question de la dĂ©charge ne pourra pas ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme dĂ©finitivement rĂ©glĂ©e. Se pose Ă©galement la question de la gestion globale des PEMF afin que les diffĂ©rentes missions soient rĂ©parties.

  1. Les fonctions de PFA et PEMF seraient rĂ©munĂ©rĂ©es sur des bases identiques : une indemnitĂ© de certification sur la base de l’actuelle indemnitĂ© 408 du premier degrĂ© (ndlr : 834.12 €) et une indemnitĂ© de tutorat de fonctionnaire stagiaire : 1000€

Chaque PEMF aurait systématiquement en charge le tutorat d’un stagiaire et donc cumulerait les deux indemnités.

Chaque PFA aurait la possibilité de prendre en charge le tutorat d’un stagiaire et donc de cumuler les deux indemnités.

L’avis du SE-Unsa : Un alignement des rĂ©munĂ©rations des PEMF et PFA est une bonne chose mais ces rĂ©munĂ©rations mĂ©riteront d’être revalorisĂ©es.

  1. La fonction de tuteur est conservĂ©e. Elle dĂ©signe l’accompagnement de 3 publics : Emplois d’Avenir Professeurs, Ă©tudiants en stage, professeurs et CPE stagiaires.

Dans le premier degré, les tuteurs d’EAP et d’étudiants (M1) en stage ne seraient pas nécessairement des PEMF. En revanche, dans le second degré, la majorité des tuteurs de fonctionnaires stagiaires ne seraient pas des PFA. Ils seraient alors accompagnés par les PFA.

Les rĂ©munĂ©rations des diffĂ©rents tutorats seraient revues. 

L’avis du SE-Unsa : Ce sujet doit ĂŞtre approfondi. Il s’agit bien Ă©videmment de mettre Ă  plat les rĂ©munĂ©rations mais aussi les fonctionnements. Actuellement, ces trois types de tutorat sont très diffĂ©rents et se caractĂ©risent non seulement par un manque criant d’explicitations du rĂ´le et de la mission du tuteur mais aussi par un dĂ©ficit d’accompagnement et de formation. Les tuteurs doivent ĂŞtre en lien direct avec l’institution et les EspĂ©.

La prochaine rĂ©union aura lieu le 2 dĂ©cembre. Le ministère devrait reprendre l’ensemble des points suite aux Ă©changes qui ont eu lieu lors de la première rĂ©union ; mais aussi aborder les questions de formation (certification, VAE, accès au master).

Retrouvez l’ensemble des chantiers mĂ©tiers : http://www.se-unsa.org/spip.php?rubrique922

 
 
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