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Elèves hautement perturbateur : rĂ©ponse de l’ARS
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La gestion des élèves en attente de soin génère une réelle souffrance au travail chez les enseignants qui les accueillent dans leur classe. Trop souvent ils doivent faire face et apporter des réponses à des comportements, des violences qui sortent de leur champ de compétences professionnelles. Aujourd’hui 30% des signalements RSST ( Registre Santé et Sécurité au Travail) ont pour objet le signalement de ces souffrances, pour l’essentiel engendrées par le manque de place en structures médico-sociales pour répondre aux besoins des élèves.

La nécessité d’obtenir des réponses.

Face Ă  ce constat, dans le cadre de l’instance F3SCTD du 26/11/2024, soutenu par les reprĂ©sentants FSU-CGT, l’UNSA Education a portĂ© et fait inscrire un avis, demandant Ă  entendre le Directeur de l’ARS- Agence RĂ©gional de SantĂ© : « Constatant la grande souffrance des personnels engendrĂ©e par la non prise en charge mĂ©dico-sociale des certains Ă©lèves, les reprĂ©sentants de la F3SCT demandent Ă  entendre le directeur rĂ©gional de l’ARS. Â»

Le lendemain, Monsieur Le Directeur Académique répondait à l'avis porté par l'Unsa Education en adressant une lettre d'invitation au directeur de l'ARS.

Un groupe de travail en présence de l’ARS

L’ARS a répondu positivement à l'invitation.

Ce matin, lundi 11 mars 2025, avait lieu un groupe de travail pour faire le point sur la prise en charge médico sociale sur le territoire de la Charente.

Mr Besse, directeur de l’ARS Charente a fait un Ă©tat des lieux pointant les moyens, les besoins, les manques : la Charente est largement sous dotĂ©e en places en ITEP.

Mais surtout, Ă  l’instar des demandes nationales et de l’OMS, Mr Besse a dessinĂ© ce que sera la prise en charge mĂ©dico sociale sur le territoire dans les 5 ans Ă  venir : huit millions d’euros seront progressivement dĂ©ployĂ©s pour dĂ©velopper de nouveaux moyens de prise en charge du handicap.

Si les structures spécialisées ne disparaîtront pas, il ne s’agira plus de créer de nouvelles places dans les structures spécialisées existantes mais de créer des moyens adaptés aux besoins des élèves qui seront scolarisés en milieu ordinaire.

D'une part, des places de SESSAD seront créés. D'autre part, Des nouveaux moyens pour l’inclusion seront gérés par les PAS (Pôle d’Appui à la Scolarisation), formé par un enseignant et un personnel du médico social chargés de suivre et d’adapter la prise en charge aux besoins de l’élève.

La mise en place de ces nouveaux dispositifs d’inclusion se fera entre 2025-2030.

L'avis de l'Unsa Education

Dans l'immédiat, que fait-ont ?

Si l'inclusion doit être possible par une prise en charge adaptée, il faut trouver les moyens pour répondre aux situations d'urgence de soins.
Si les moyens SESSAD ne sont pas en nombre suffisant, un principe d Ă©miettement des moyens comme pour les rĂ©seaux d'aide se produira et la rĂ©ponse sera largement insuffisante. 
Sur le fond et les valeurs, nous partageons la ligne directrice de l'OMS en matière d'inclusion mais la réalité ne doit pas nous rattraper par manque de moyens.

 

 
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