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COMPTE-RENDU DE AUDIENCE DASEN 20/10
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Ce jeudi 20 octobre, le Se Unsa de la Charente, était reçu à sa demande à la DSDEN 16.

 

Étaient présents :

Pour le Se Unsa 16 , Maryse Portal et Richard Gazaud

Pour l'administration, Hanta Leroux, adjointe au DASEN et Olivier Chauveau, Secrétaire Général

 

 

1)Implantation d’une aumĂ´nerie : 

 

en dehors de l'ordre du jour de cette audience, il a Ă©tĂ© nĂ©cessaire de faire un point sur le courrier que nous avons adressĂ© Ă  Madame la Rectrice concernant la crĂ©ation d'une aumĂ´nerie dans un collège de Charente et autorisĂ©e par les services juridiques du rectorat. 

Madame la Rectrice par l'intermédiaire de son cabinet reconnait une erreur et a indiqué que le rectorat se retournait vers la collectivité pour permettre cette pratique religieuse en dehors de l'établissement scolaire par l'attribution d'une salle.

En effet, nous rappelons ici notre volontĂ© farouche de faire appliquer la loi : si une circulaire de 88 se montre très laxiste sur ce sujet, le code de l'Ă©ducation ne permet pas l'implantation d'aumĂ´nerie dans l'enceinte des collèges sauf sĂ©curitĂ© ou santĂ© des Ă©lèves le justifiant.

La laĂŻcitĂ© ne signifie pas que nous empĂŞchons la pratique du culte , la laĂŻcitĂ©, c’est replacer cette pratique  dans un cadre privĂ©. 

Nous indiquons à Madame l'adjointe au DASEN et au Secrétaire Général que nous adressons un nouveau courrier à Madame la Rectrice, et un communiqué de presse pour rappeler notre très grande vigilance sur ses valeurs et sur la nécessité d'un respect strict de la loi. Nous interviendrons chaque fois que nécessaire.

 

 

2)Compensation de temps :

 

Nous rappelons une fois de plus à nos interlocuteurs l'injustice existant entre le premier et second degré dans la mise en œuvre de compensation de tâches lorsque celles-ci dépassent le cadre de l'accompagnement des élèves stricto-sensu.

En effet, concernant les concertations possibles à l'initiative des écoles pouvant déboucher sur un financement, les collèges bénéficient de la possibilité de banaliser deux journées alors que dans le premier degré les enseignants seraient gracieusement et une fois encore dispensés de 12 heures d'APC.

Cette injustice n'est pas acceptable et de plus pénalise les élèves les plus fragiles.

Si nous nous satisfaisons que la Loi Rhilac ait supprimĂ© les APC pour les directeurs et directrices et dĂ©sormais pour les chargĂ©s d'Ă©cole, ces compensations demeurent des solutions très en deçà des exigences de nos mĂ©tiers. Cette suppression des APC crĂ©e   un sentiment de culpabilitĂ© pour les enseignants car ils laissent les Ă©lèves qui en ont besoin.

 Sur le point des concertations d'Ă©cole, la Rectrice a fait la proposition de prendre une partie du temps sur la journĂ©e de solidaritĂ©. C'est un premier pas.

Par ailleurs le DASEN avait en CTA fait la proposition d'une possibilité de récupération de temps.

Cela signifie que lorsque des collègues se rĂ©uniront en dehors du temps  pour un dispositif de concertation par exemple, ils pourront ensuite rĂ©cupĂ©rer ce temps via une journĂ©e libĂ©rĂ©e remplacĂ©e.

Ce dispositif permet de mobiliser moins de remplaçants en même temps.

Dans le contexte actuel, localement nous nous satisfaisons que le DASEN essaie de trouver des solutions pour répondre à nos attentes.

Madame la Directrice adjointe nous indique qu'elle est chargée d'examiner la faisabilité d'un tel dispositif au regard du nombre de demandes possibles.

En effet nous partageons les mĂŞmes vigilances. 

Si ce dispositif est mis en place, il doit pouvoir s'appliquer à tous les collègues qui rentreront en concertation.

 

 

3) Formations des directeurs et directrices :

 

si nous actons avec satisfaction, l'envoie par le DASEN d'un courrier aux directeurs et directrices rappelant le caractère facultatif des réunions de directeurs et de directrices ainsi que la possibilité d'une compensation prise sur les 18 heures de formation, nous indiquons malgré tout la frustration des collègues qui seraient amené à faire le choix d'amputer une partie de leur temps de formation.

Nous rappelons ici notre demande d'une formation continue régulière, de deux à trois jours tous les deux à trois ans à minima afin de réactualiser leur connaissance des aspects réglementaires et des dispositifs d'accompagnement des élèves dans le cadre de leur mission de direction.

Recevoir un protocole, un Vade-mecum par mail ne suffit pas. Il faut du temps pour l'assimiler, cela nécessite un travail collectif et un partage entre pairs.

L'institution s'accorde sur ce point et nous indique que ces formations seront mises en place sur le temps des 18 heures car pour l'instant bien évidemment, il n'est pas possible d'envisager le remplacement des collègues pour une formation continue.

Nous redisons aussi la nĂ©cessitĂ© de permettre le versement d'heures supplĂ©mentaires dans le cas de missions et de travail qui dĂ©passe le cadre des 108 heures... Par exemple les projets tel que « Ă©cole et cinĂ©ma Â», les partenariats divers et variĂ©s....

Cela est possible, cela existait pour les rĂ©seaux Ă©clore, cela existe dans le second degrĂ©. 

 

 

  4)Prises en charges des Ă©lèves avec notification : 

 

 nous avons adressĂ© un courrier  sur le manque de place en structure, les prises en charge mutualisĂ©es dans l'urgence d'un certain nombre d'Ă©lèves en situation de handicap .En rĂ©ponse,  l'administration nous     fait    part de sa grande inquiĂ©tude. Un certain nombre d'Ă©lèves relevant d'ITEP et d'IME n’ont pas de place Ă  ce jour (manque cruel) et leur gestion au quotidien dans la classe, tout le temps de la classe est extrĂŞmement difficile voire impossible.

Le Secrétaire Général et l'adjointe au DASEN entendent notre préoccupation de la création de brigades AESH supplémentaires et comme l'avait proposé le DASEN de brigades d'appui(enseignants) départementales. Pour autant, ils sont inquiets du signal qui serait envoyé car c'est bien de structure de soins dont nous avons besoin.

  Ă€ l’heure actuelle les 17 AESH prĂ©vus pour des remplacements sont dĂ©jĂ  mobilisĂ©s sur des congĂ©s longs.

Nous rappelons ici la nécessité de protéger les collègues. Cela passe aussi par une information spécifique et automatique sur la déclaration d'accident de service au moment de tout arrêt maladie.

 

 

5)Gestes de secours psychiatriques : 

 

nous demandons Ă©galement la mise en place de la formation premier secours psychiatrique. Celle -ci peut permettre dans un premier temps d’avoir les bons rĂ©flexes. 

L’Administration va prendre attache avec L’ARS pour voir ce qu’il est possible de faire

 
 
 
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