Voilà le dépôt d’alerte sociale du SE-Unsa sur le mouvement PE 2023 :
Actuellement, à l’issue de la phase informatisée, des postes vacants sont attribués sans aucune règle et sans aucun respect des priorités légales. Pourtant, les LDG académiques indiquent que « Lors de cette phase [d’ajustement], ils seront affectés sur des postes provisoires pour l’année selon les besoins. Les recours qui aboutiraient pourront également être traités au cours de cette phase. Les règles d’affectation et le calendrier seront précisés dans les notes de service. »
Ce traitement des affectations des PE de l’Aude est contraire à l’égalité de traitement, à l’information due à tous nos collègues et aux règles inscrites dans les LDG académiques qui visent à garantir un traitement équitable des personnels.
Attaché à l’équité et au respect de nos collègues, le SE-Unsa 11 revendique l’organisation d’affectations avec des règles connues par tous et respectées par tous.
Le SE-Unsa a expliqué : soit on est dans une seule phase (informatisée et ajustement) et les mêmes règles doivent s’appliquer (barème, priorités dont priorités légales, …)
Soit c’est une phase déconnectée et il faut de nouvelles règles.
Dans les 2 cas, les LDG académiques sont claires : « Les règles d’affectation et le calendrier seront précisés dans les notes de service. »
Le SE-Unsa demande que des règles et un calendrier soient clairement établis et que tous les personnels en soient informés.
Le SE-Unsa a évoqué de nombreuses situations, notamment celles qui ne pouvaient s’expliquer sans les éléments détenus par l’administration.
La plupart des ces situations sont expliquées par des raisons techniques ou des règles que l’administration ont faites évoluer. Voici les éléments :
Pour le SE-Unsa, il est anormal que ce soit les possibilités techniques qui dictent le mouvement. Nous demandons à ce que cette malfaçon soit revue.
Cette explication aurait permis de lever nombre de questions et d’inquiétudes. Le SE-Unsa demande que les règles soient expliquées dans le guide mobilité, comme cela doit l’être.
Le SE-unsa demande également que la liste des postes, vacants ou pas, soit envoyée aux représentants des personnels afin de vérifier si aucune vacance n’a été oubliée avant l’injection dans l’application. Le secrétaire général répond qu’il va se renseigner sur la faisabilité.
Le SE-Unsa a exigé que les collègues soient informés en amont de ces règles ainsi que plus de transparence.
Le SE-Unsa a exigé un appel à candidature pour ces missions rémunérées.
Le SE-Unsa exige qu’un GT bilan soit réalisé fin septembre / début octobre pour faire le point et présenter les règles de l’ajustement. Ce sera aussi l’occasion de demander des améliorations pour les LDG et notes de services pour le mouvement 2024.
Le SE-Unsa revendique un mouvement équitable et clair :
>>Le Cas de la phase d’ajustement :
Le SE-Unsa a tenu à évoquer le cas du Puy de Dôme (63). Ce département a gardé le même fonctionnement que le nôtre avant la loi de transformation : les postes vacants sont listés dans un document excel et les collègues font leurs vœux sur postes précis ; le départage se fait au barème. Ces postes sont donnés à titre provisoire.
Ce fonctionnement est donc possible.
Le SE-Unsa 11 demande de revenir à ce fonctionnement lisible, transparent et équitable.
>> Les postes difficilement compatibles avec le temps partiel :
Le SE-Unsa trouve important d’aborder cette notion.
En effet, il se trouve des collègue TR à temps partiels et pas d’autres, des collègues à qui l’on refuse un poste à exigence particulière et pas d’autres.
Le SE-Unsa a exigé une lisibilité sur cette règle, notamment quand il s’agit de situation médicale, familiale ou sociale.
Le secrétaire général indique que la réflexion sera faite.
Le SE-Unsa s’en assurera lors du GT Bilan du mouvement.