Après les déclarations liminaires (celle de l'Unsa Education ci-dessous), la préparation de rentrée 2nd degré et le mouvement PE 1er degré ont été abordés.Nous avons également abordé la carrière des PE et le passage à la Hors classe.
Tous les représentants dont ceux de l’Unsa ont déploré la suppression de la technologie des programmes de 6ème.
A cela le DASEN répond que la technologie est repoussée à un apprentissage au cycle 4. Les élèves auront bien évidemment des cours de technologie répartis différemment.
Pour l’Unsa Education, le ministère s’est empressé de récupérer ces heures sans donner de vision à long terme. Nous sommes donc bien dans une logique budgétaire.
Au sujet des heures d’approfondissement qui pourront être données par les PE, le directeur académique rappelle que sur le territoire cette pratique existe déjà notamment au collège de Trèbes. C’est une possibilité règlementaire qui sera offerte aux PE.
Collèges, SEGPA et dispositifs spécifiques : Implantations des postes
+116 élèves , + 9 ETP soit 199 heures
Au niveau du département, le DASEN assure son soutien aux langues et aux sections sportives.
Suite au redécoupage des circonscriptions du 1er degré, des postes de PSYEN doivent être repositionnés sur les circonscriptions correspondant à leur école.
Deux postes occupés qui feront l’objet d’une mesure de carte scolaire mais pour rester sur la même école mais la priorité est absolue sur le poste déplacé artificiellement.
Présentation des LDG de gestion académique : mouvement PE et promotions
L'UNSA Education vous rapporte les changements les plus importants :
Les bonifications Rapprochement de conjoints et autorité parentale passent de 10 à 50 points.
De même pour les REP qui doublent.
Pour l’Unsa, si les bonifications doivent exister pour permettre à des collègues éloignés géographiquement impactant de fait leur vie familiale, ces augmentations disproportionnées vont bloquer le mouvement audois. Ne muteront que les bonifications (handicap, carte scolaire, rapprochement) et les collègues sans ces points n’auront que peu de chance d’accéder à des postes convoités. C’est ce que nous avons expliqué au DASEN et au rectorat. D’autant que le taux de satisfaction au mouvement audois ne cesse de baisser d’année en année. La qualité de vie au travail passe aussi par la possibilité de mutation.
Parent isolé : conformément à notre demande, le guide mobilité permettra une bonification. C’est une bonne chose.
Les modifications concernent les mises à jour de la classe exceptionnelle : la baisse du vivier 1 (missions exceptionnelles) de 80 à 70% et de fait, l’augmentation du vivier 2.
Passage à la hors classe :
L’Unsa demande, depuis plusieurs années, des modifications pour l’accés à la Hors classe.
2 points noirs :
L’Unsa Education a également insisté sur le fait que ce sont souvent les mêmes collègues qui sont doublement impactés par ces injustices. Nous avions à plusieurs reprises demandé à l’administration de corriger cela ; sans succès.
A l’occasion de ce CSA, l’UNSA a tenu à revenir sur ces situations.
En effet, le bilan des LDG 2022 démontre que, pour l’Hérault, une attention particulière a été portée par le DASEN pour les enseignants qui lors du passage notation/PPCR ont eu un avis attribué sans rendez-vous de carrière. De même, pour les retraitables.
L’Unsa a donc demandé que ce qui est faisable par le Dasen du 34 le soit par le Dasen du 11.
Nous attendons sa réponse.
Poste pilotage et encadrement : un sujet épineux
L’Unsa avait dénoncé le disfonctionnement consistant à créer un poste et à ne pas réaliser d’appel à candidature, parlant d’un piston manifeste : article.
Lors de la présentation du mouvement, nous nous sommes étonnés de l’absence de ce poste : celui-ci n’apparaît pas dans le listing des postes, même à profil. Il s’agit donc d’un poste relevant d’un moyen 1er degré mais qui n’est accessible pour personne…
A notre questionnement, le Dasen a répondu de façon virulente, parlant de communication lamentable et du fait de cracher sur une personne. Accusés de servir la soupe au populisme, vos représentants de l’UNSA ont rappelé que ce sont justement ses actions et non nos alertes qui concouraient aux sentiments de mépris et de colère.
Déclaration de l'Unsa Education
8ème journée de grève et de mobilisation contre la réforme des retraites.
Le président, son gouvernement multiplient les bras d’honneur à notre mobilisation, aux millions de salariés. Et usent de tous les artifices pour éviter les confrontations et les débats.
Tout l’arsenal parlementaire y est passé.
Procédure accélérée avec un projet de loi de finances rectificative : 2 mois maximum de débat pour prendre des décisions engageant des millions de salariés pour des dizaines d’années.
Procédure du vote bloqué au Sénat, et menace du 49.3.
Pour l’UNSA, pour toute l’intersyndicale toujours unie, c’est non.
Nous ne voulons pas de cette réforme des retraites. Nous ne voulons pas d’un âge légal de départ à 64 ans.
Concernant la préparation de la rentrée dans le 2nd degré, malgré une augmentation de 90 ETP dans notre académie, le 2nd degré continue de payer un lourd tribut. Dans notre département, se trouvent encore 66% de divisions dont la moyenne est supérieure à 26 élèves et parmi eux, des établissements avec un IPS faible auquel s’ajoutent des réalités sociales et économiques complexes.
A l’Unsa Éducation, nous revendiquons la limitation des effectifs à 24 élèves par classe de la maternelle au lycée, avec une limitation à 20 dans les établissements situés dans les territoires dont les populations rencontrent des difficultés. Le gouvernement fait donc des choix à rebours des défis fondamentaux posés à notre École.
En plus des conditions d’apprentissage dégradées pour les élèves, les conditions de travail des collègues seront également impactées.
Suppression de la technologie, heure de soutien ou d'approfondissement, “Devoirs faits” obligatoire ... Le ministère manifeste, une fois de plus, son peu d’égard envers les personnels en annonçant depuis janvier par voie de presse, sans aucune concertation préalable, des décisions qui vont impacter significativement les moyens humains et les fonctionnements des établissements. Ces nombreuses annonces ne sont pas encore suivies de circulaires d’application, elles ne font qu’accroître le malaise actuel des personnels pour leurs conditions de travail et pour les conditions de réussite de leurs élèves et ne rendent ni plus efficace, ni plus attractif notre service public d’éducation.
Notre métier est en crise et la politique menée depuis des années ne fait que les accentuer ; l’Unsa Éducation ne cesse de le dénoncer. Les personnels ont besoin de confiance et de stabilité pour relever les défis de l’École actuelle.
Concernant la rémunération des enseignants, l’Unsa Education rappelle que la première de nos revendications et des attentes des personnels porte sur la revalorisation du point d’indice. Il faut abandonner le projet dogmatique et déconnecté du pacte. Pour l’Unsa Education, la responsabilité du ministère devrait être de prendre en considération la charge de travail actuelle et de rémunérer les tâches invisibles des personnels. Le ministère envisage au contraire de détourner ces derniers de leur cœur de métier par l’accumulation de missions et d’heures supplémentaires. Il en va de l’attractivité de nos métiers et de l’avenir de Notre Ecole Publique.