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Enquête internationale PIRLS sur la lecture, un argument supplémentaire pour refonder l’Éducation
Article publié le dimanche 6 janvier 2013.
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Avec un faible recul des résultats, des écarts toujours importants entre les « bons élèves » et ceux en difficulté, et de trop nombreux enfants français de CM1 qui ne répondent pas aux épreuves dès qu’elles nécessitent un plus long développement écrit, l’enquête Pirls pointe les incapacités de notre système scolaire et justifie sa nécessaire transformation...
 

Selon les résultats des enquêtes Pirls qui étudient l’acquisition de la lecture en quatrième année d’école primaire, soit pour la France en CM1, le score global de la France était de 525 en 2001, de 522 en 2006, et il est de 520 en 2011. Certes, du point de vue statistique, ces différences, à cinq ou dix ans, ne sont pas significatives et le niveau français se maintient au-dessus de la moyenne nationale fixée à 500.

Pour autant, l’enseignement de cette Ă©tude ne peut manquer de nous inquiĂ©ter. Tout d’abord, il rĂ©vèle qu’en dix ans notre système scolaire n’a pas fait progresser le niveau de lecture des Ă©lèves, pire il n’a pas su rĂ©duire les Ă©carts. Ainsi la moyenne dans l’éducation prioritaire se situe Ă  480 alors qu’elle Ă©tait de 477 en 2001. 

Ensuite, si l'on ordonne les Ă©lèves des pays europĂ©ens ayant participĂ© Ă  Pirls en fonction de leur score et que l'on dĂ©coupe cet ensemble en quatre groupes de mĂŞme taille, on note que les Ă©lèves français se trouvent surreprĂ©sentĂ©s dans le groupe le plus faible : 32 % contre 25 % et, Ă  l'inverse, qu'ils sont sous-reprĂ©sentĂ©s dans le groupe de plus haut niveau : 17 % contre 25 %. 

Enfin, l’enquête pointe également que les élèves français sont ceux qui répondent le moins aux questions posées, surtout lorsque les réponses nécessitent une élaboration et un développement écrit plus important. De même, les Français demeurent les plus nombreux à ne pas terminer les épreuves.

L’ensemble de ces résultats -encore davantage parce qu’ils ne sont pas profondément différents depuis dix ans- posent de manière accrue la capacité de notre système actuel d’Éducation à faire progresser tous les enfants et tous les jeunes, et à remédier efficacement aux difficultés rencontrées.

Pour l’UNSA Éducation, ce triste constat justifie encore plus profondément la nécessité impérieuse de transformer l’École en profondeur, de l’inscrire dans une démarche globale d’Éducation avec l’ensemble des acteurs concernés, de faire de l’enseignement primaire une priorité, d’instaurer un socle commun de connaissances et de compétences rénové et renforcé, de former pédagogiquement les enseignants et les personnels d’éducation. C’est à ces conditions que l’École pourra être refondée.

C’est pour rĂ©pondre Ă  ces exigences que l’UNSA Éducation a votĂ© pour  la loi d’orientation et de programmation sur l’École qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au Conseil supĂ©rieur de l’Éducation.

 
 
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