Attention, comme trop de collègues n'ont pas eu leur note, les promotions des enseignants de classe normale n'ont pas pu être traitées lors de cette CAPD. Pour qu'aucun collègue ne soit lésé, nous avons approuvé son report en janvier. Toutes les infos dans le compte rendu qui sera prochainement mis en ligne.

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Monsieur le Directeur Académique,

 

La refondation de l’école prend forme jour après jour.

 

Des améliorations indéniables sont proposées :

• Re-création d’une formation pour les enseignants
• Ambition numérique
• Scolarisation des enfants de 2 ans, érigée au rang de priorité par le ministère. Cette ambition devra se concrétiser dans l’Aude.
• Plus de maîtres que de classes
• Rabotage et transformation de l’aide personnalisée.
• Affirmation du socle commun
• Amélioration de la situation des directeur(trice)s d’école
• Révision des programmes du primaire
• négociations salariales

 

 

Pour autant, la question des rythmes scolaires est centrale chez les enseignants du 1er degré. Elle fait l’objet d’une légitime perplexité dans la profession.

Ayant déjà vécu les problèmes nés d'une différence de calendrier dans un même département, le SE-UNSA de l’Aude a écrit au Président de l’Association des Maires pour lui expliquer les difficultés que nous rencontrerions si l’homogénéité départementale n’était pas de mise.

Le SE-UNSA a proposé aux écoles de saisir le Maire de leur commune pour leur demander que la décision d’un changement de rythmes pour la rentrée 2013 ou la rentrée 2014, ne se fasse pas sans eux, ne se fasse pas contre eux. Nous rappelons aux collègues qu’une délibération du conseil municipal antérieure au 1^er février 2013 est nécessaire pour conserver le rythme actuel jusqu’en 2014. En l’absence de délibération, le rythme passerait automatiquement à 4,5 jours par semaine à la rentrée 2013.

En attendant ces échéances, revenons à cette CAPD très attendue des enseignants car elle concerne leur avancement.

 

A ce sujet, certains collègues ayant été inspectés au mois de mars n’ont reçu leur note que très récemment. Cet interminable délai pour connaître cette appréciation, à laquelle nous sommes tous sensible, est inacceptable, surtout pour nos collègues permutés dans d'autres départements et « promouvables ». Espérons qu'aucun d'entre eux n'a été lésé !! Un manque d’organisation dans le travail est flagrant. Nous souhaitons que ceci ne se reproduise pas.

Nous allons aussi étudier dans cette CAPD les affectations de rentrée.

A l’occasion de la CAPD du 2 juillet, il restait une cinquantaine de personnels sans poste. Nous avions demandé une CAPD spécifique pour affecter ces collègues, sur des postes définis en fonction de leur barème. Cette demande a été de nouveau portée à l’occasion de la CAPD du 30 août. Vous n’en avez pas tenu compte et choisi d’opérer des affectations d’office. Tant pis pour les collègues qui espéraient équité et clarté.

Jusqu’à présent, il y avait une équité de traitement entre les différentes phases du mouvement. Désormais, ce n’est plus le cas. Nous regrettons des erreurs d’affectation, inévitables dès lors qu’on ne demande pas aux personnels leur avis. Nous sommes en décembre et les modifications d'affectation continuent à juste titre. Ce n'est pas notre conception d'un mouvement bien mené.

Le SE-UNSA demande que toutes les phases du mouvement soient faites en transparence avec des personnels d’un côté, des postes de l’autre, et un barème qui les départage.

Question transparence, nous n’avons pas été plus gâtés lors de la phase des ineat exeat. Notamment avec l’intégration dans l’Aude d’une enseignante élue paritaire FO du Gard, au détriment d’un autre collègue en séparation de conjoint avec 6 enfants à charge. C’est l’intervention au rectorat du secrétaire académique du SE-UNSA qui a fait corriger cette injustice. Vous nous avez révélé qu’on vous avait demandé de procéder à cette intégration. Aujourd’hui, nous voulons savoir de qui émanait cette demande.

En résumé, ce début d’année scolaire est le pire que nous ayons connu, en termes de gestion des personnels.

Il est aussi le pire en termes de considération des élus du personnel

Pour autant, il faut se tourner vers l’avenir et former le vœu que désormais dans l’Aude, les opérations de mouvement, de changement de département soient claires. Que les instances paritaires soient respectées, écoutées. Que les décisions soient prises après une véritable concertation et que l'avis de tous soit écouté, conformément au vœu du Président de la République.

Dans ce contexte, notre rôle ne sera ni celui de la surenchère démagogique et systématique, ni celui du godillot docile et effacé.

Nous serons, au SE-UNSA, dans le costume  qui a toujours été le nôtre, à savoir celui d'interlocuteurs crédibles, responsables et exigeants.