Le Comité Technique Paritaire Départemental a eu lieu le jeudi 25 mars 2010 à l’Inspection Académique. A cette occasion, des annonces ont été faites concernant les prévisions de carte scolaire :

- la suppression de classe sur le RPI Bouriège/Festes & Saint-André/Roquetaillade est annulée.

- une classe sera implantée à l’école maternelle de Sallèles d’Aude.

- 8 postes de remplaçants seront créés. En effet, les besoins de remplaçants sont criants et pour satisfaire les manques, il aurait fallu créer pas moins de 30 postes... Remarquons que cet effort pour les remplacements a été réalisé au détriment de postes classe.

- le poste de la classe d’environnement de Bages est supprimé. L’Inspecteur d’Académie va consacrer un moyen de remplacement afin que cette classe puisse fonctionner une partie de l’année. Il a annoncé qu’à terme, l’animation de la classe d’environnement sera dévolue au milieu associatif. Preuve, si c’était nécessaire, du désengagement de l’Education Nationale.

Les représentants du SE-UNSA ont œuvré pour mettre en lumière des incohérences nées de la pénurie voulue par le gouvernement et gérée par l’Inspecteur d’Académie. Le SE-UNSA a rappelé l’engagement de l’Etat sur deux points précis :

Actuellement, des fermetures de classes vont entraîner dans les écoles concernées, des moyennes supérieures à 27 élèves. Rappelons qu’il y a deux ans, on ouvrait des classes avec une telle moyenne… A croire qu’on travaille mieux avec des effectifs lourds !

Les dossiers d’ouverture ont été écoutés pas l’IA mais il n’a pas désiré les faire voter : La Conte, Villemoustaussou, la Bastide d’Anjou, Belpech, Hameau de Montredon, etc. Cela traduit le refus de faire une ouverture définitive sauf à convoquer un nouveau CTP.

C’est sur l’ASH que la gestion de la pénurie est la plus flagrante : le redéploiement des moyens RASED pour alimenter le Lézignanais est fait au détriment d’autres secteurs où des besoins existent. Ainsi les raisons de nous opposer n’ont pas manqué :

Cette politique de rationnement d’éducation est la conséquence directe du dogme du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite. Elle traduit l’aveuglement d’un gouvernement qui s’entête à nier que l’éducation est le seul investissement gagnant !