Ouverture, fermeture ou statut quo ?

 

< 2 ouvertures et pas de fermeture >
 

En séance, nous avons consulté les effectifs des écoles sous surveillance (voir compte rendu du dernier CSA de juin)

 

• Ouverture d’une classe à Trausse

               2 classes de 22 et 25 élèves à 4 niveaux, avec des élèves en grandes difficultés, pour l’Unsa Education cette aide pour l’école de Trausse était nécessaire

 

• Réouverture d’une classe à la maternelle de Gruissan          

               Cette classe venait de fermer. Avec des arrivées dans l’été et 29 GS, elle ne pouvait que rouvrir.

 

Ces ouvertures sont provisoires et un remplaçant sera affecté à l’année. En effet, elles se confirmeront au vu des effectifs en février prochain pour la carte scolaire 2024. Cette particularité permet de ne pas impacter une école par une fermeture de classe mais elle impacte la brigade de remplaçants…

 

L’Unsa Education se satisfait : tous les dossiers que nous avons portés ont trouvé une issue positive !                                                                                                                                                                          

Gestion des personnels 

 

Effectifs enseignants 1^er degré

 

Il manquait déjà fin août 10 enseignants. Ce qui signifie que la brigade de remplaçant est déjà impactée, sans compter les éléments formulés dans notre déclaration, c’est-à-dire, les TR mobilisés pour les décharges de direction de 1/3 classes et les compléments de temps partiels. Une démission de stagiaire a déjà été actée.

Et ce malgré le recrutement de 3 stagiaires en liste complémentaire, 42 contractuels et 15 alternants.

 

Une note positive sur le remplacement

L’Unsa Education avait maintes fois demandé qu’une attention particulière soit faite sur le remplacement en ASH. En effet, chaque année, des TR pouvaient se retrouver en souffrance dans des classes ULIS ou SEGPA car sans formation. Ces situations avaient 2 conséquences avec l’arrêt maladie du TR : plus personne pour remplacer dans la classe et perte d’un moyen de remplacement. L’Unsa avait fait plusieurs propositions : le volontariat des TR, la formation, la re-création de poste TR ASH et l’appel à candidature pour des collègues qui souhaiteraient essayer l’ASH à l’année. Cette dernière proposition, qui était déjà réalisée dans un autre département, a été retenue puisque nous avons pu consulter les appels à candidature sur des ULIS. L’Unsa Education a exprimé sa satisfaction auprès du Dasen pour le bien être au travail de tous et toutes.

 

 

AESH /PIAL

 

En bref, quelques chiffres :

1950 élèves notifiés pour un accompagnement avec un afflux cet été de + 112

705 AESH , dont 22 recrutements en cours (26 démissions pendant l’été)

De 15 à 45 AESH par PIAL 

 

L’Unsa Education sort la calculette : entre juin 2022 et septembre 2023, il y a presque 200 élèves notifiés de plus et une augmentation du nombre d’AESH de ….0 !

Donc, effectivement nous manquons de collègues AESH et d’autant plus avec le nombre de notifications qui ne cessent d’augmenter.

L’Unsa Education a d’ailleurs alerté et le Dasen (en déclaration) et la presse (article) : il faut recruter à la hauteur des besoins !

 

Evaluations école

 

L’organisation : Auto évaluation (septembre -décembre), (janvier avril) évaluation externe, puis rédaction du projet et présentation au conseil d’école.

Les chiffres : 80 écoles par an

Cette année, 44 évaluations d’école correspondent à regroupement de 94 écoles.

Obligatoire car inscrite dans le code de l’éducation, avec un plan sur 5 ans

Nous avons demandé que chaque école connaisse son année de mise en œuvre pour pouvoir se projeter notamment dans la réalisation du projet d’école

 

Les moyens : Une visioconférence d’information et proposition d’outils à lieu en septembre.

6h sont dédiées à l’évaluation d’école à la place des animations pédagogiques            

 

Si vous avez des questions, des inquiétudes sur le sujet, n’hésitez pas à nous contacter !

 

 

Déclaration de l'Unsa Education

 

En préambule, l’Unsa Education souhaite une bonne rentrée à tous les personnels de l’Education Nationale.

Outre la carte scolaire, l’Unsa Education tient à aborder les 3 difficultés toujours prégnantes dans notre département : le remplacement, la direction d’Ecole et l’Ecole inclusive.

 

Allez-vous, Monsieur le Directeur Académique, nous annoncer encore une dotation exceptionnelle ? A l’Unsa Education, nous souhaitons que ces bonnes nouvelles soient récurrentes pour l’Ecole Audoise afin de permettre la création de postes de TR, de RASED, de coordonnateurs d’ULIS ou d’enseignants en IME.

 

Sur le remplacement, il est important de rappeler aujourd’hui que l’objectif de la brigade n’est pas de combler le manque de personnel sur un poste mais de remplacer les enseignants absents ou en formation. Actuellement, la brigade est impactée dès le 4 septembre car tous les postes ne sont pas pourvus à la rentrée, et ce par manque de personnels.

Il fut un temps, pas si lointain, où la brigade de remplacement n’était pas utilisée dès la rentrée ni aucun contractuel d’ailleurs puisque cela n’existait pas encore dans le 1^er degré audois avant 2020. Ce qui signifiait que le remplacement était effectif, dès le premier jour d’absence, quelle que soit son motif ou sa durée. Le non remplacement est malheureusement devenu la norme. Nombre de TR sont affectés sur des décharges de direction, des postes vacants dès la rentrée, des compléments de temps partiels. Tous ces postes auraient déjà dû être pourvus avant la rentrée.

Le problème du remplacement ne se résoudra pas sans moyens humains.

L’Unsa Education revendique une dotation exceptionnelle urgente pour permettre l’ouverture des postes de TRS permettant d’effectuer les décharges de direction et les compléments de temps partiels.

De plus, concernant les contractuels, si tous les ans l’Ecole audoise a besoin d’une vingtaine de contractuels, pourquoi ne pas recruter autant de personnels titulaires ?

 

Concernant la direction d’Ecole, beaucoup de changements issus de la loi Rilhac. L’Unsa Education n’abordera qu’un point : l’aide à la direction.

Le 5 septembre 2013, dans notre déclaration de CTSD de rentrée, nous saluions la création de 50 postes supplémentaires d’aide à la direction. Dix ans après, plus aucune aide et la direction d’Ecole est une charge de plus en plus lourde. Certes, les décharges ont heureusement évolué, pas suffisamment, mais la nécessité d’un tel poste est évidente. Le législateur est arrivé à la même conclusion : elle est inscrite dans la loi Rilhac. L’Unsa Education revendique donc une mise en application urgente.

 

Enfin le sujet de l’Ecole inclusive, vaste sujet. Et malheureusement c’est un angle mort dans les propos du ministre : à aucun moment il ne parle de résoudre les problématiques liées à l’école inclusive ; c’est pourtant un sujet majeur, si ce n’est le premier.

Nous n’aborderons aujourd’hui que la difficulté du manque d’AESH. Encore une rentrée problématique pour tous et toutes : pour les élèves qui n’ont pas l’aide à laquelle ils ont droit et qui leur est nécessaire, pour nos collègues qui doivent essayer de pallier comme ils le peuvent à ce manque.

Si l’Unsa Education dénonçait encore l’année dernière le saupoudrage d’heures d’accompagnement mutualisé, nous en venons maintenant à dénoncer le manque total de ce type d’aide. Dans certains PIAL, il est déjà annoncé aux directeurs.trices qu’il n’y aura pas d’aide mutualisée disponible, toutes les AESH étant dévolues à de l’aide individualisée. Encore une fois, un recrutement en urgence est nécessaire d’AESH formé.e.s dans le cadre d’une carrière et de salaire attractifs.

On ne peut plus continuer à priver autant d’élèves d’une égalité des droits et de conditions d’apprentissage respectueuses de chacun.

Pour l’Unsa Education, tous les élèves doivent pouvoir venir à l’école en confiance, en s’y construisant socialement et individuellement, en y trouvant les professionnels formés et disponibles pour les accompagner dans la construction d’un projet d’avenir.