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CDEN novembre 2022 : constats, effectifs et inclusion
Article publié le mercredi 30 novembre 2022.
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DĂ©claration de l'Unsa Education

 

Ce CDEN tardif est le premier de cette année scolaire 2022/2023.

En effet, il est de coutume dans l’Aude de réunir un CTSD dans les jours qui suivent la date de rentrée scolaire. Il n’en a pas été ainsi cette année et l’UNSA Education regrette que cette Instance paritaire n’ait pas pu faire le point sur les constats d’effectifs de rentrée des écoles et établissements de l’Aude pour d’éventuels ajustements de rentrée. D’autant plus que les chiffres révèlent que l’Aude compte plus d’élèves que prévu.

Si chacun peut se fĂ©liciter que cette rentrĂ©e scolaire 2022 se soit dĂ©roulĂ©e dans un contexte sanitaire plus apaisĂ© que les deux prĂ©cĂ©dentes, nous ne pouvons que dĂ©plorer que notre système Ă©ducatif soit cependant durablement affaibli par la pandĂ©mie COVID, par 5 ans de mise en tension de l’ensemble du système et par une rupture de confiance entre les personnels et leur ministre. Contexte climatique, changement de ministre, dĂ©fi de l'attractivitĂ© des mĂ©tiers de l'Éducation : cette rentrĂ©e se rĂ©vèle dĂ©cisive pour l'avenir de l’Ecole de la RĂ©publique. Les mĂ©dias ont portĂ© Ă  la une la dĂ©saffection de nos mĂ©tiers et les manques de personnels que nous connaissons : nos mĂ©tiers ne font plus recette. Certains s’en Ă©tonnent. Pas l’Unsa, Depuis longtemps nous tirons la sonnette d’alarme en pointant les erreurs et les chantiers Ă  venir.  

Nous pourrions lister l’ensemble des personnels de l’éducation car si la loupe est mise sur les enseignants, le manque de candidats touche également les inspecteurs, les chefs d’établissement, personnels santé, sociaux, les AESH, les administratifs... Tout ceci ne nous surprend pas car nous alertons depuis très longtemps sur le déclassement de nos carrières mais aussi sur le travail de sape qui conduit beaucoup de jeunes à se détourner de l’éducation nationale. Pour assurer une éducation de qualité sur tous les territoires, les lieux communs et les annonces sans lendemain, notamment sur le dossier de la revalorisation des personnels, ne sont plus possibles. Pour l’UNSA Education, le recrutement de contractuels n’est qu’une solution d’urgence et ne solutionnera pas le manque d’attractivité, qui lui est ancien et profond. Il est temps d’agir sur les conditions de travail et les salaires des personnels. On ne décrète pas l’attractivité d’un métier, on la construit notamment :

- en revalorisant les salaires de tous sur l’ensemble de la carrière. La difficulté du métier est telle que tout autre décision serait vécue comme une punition.

- en garantissant la mobilité géographique. Il est inacceptable d’obliger des collègues à démissionner parce qu’ils sont séparés de leur conjoint depuis 6 ou 7 ans ou nommés à plus d’1h30 de chez eux. On force sciemment les enseignants à choisir entre leur famille et leur métier.

 - en amĂ©liorant les conditions d’exercice. C'est indispensable pour redonner aux Ă©quipes les moyens de travailler sereinement.

Les dernières annonces hors-sols de notre ministre à propos de la surveillance de la pause méridienne nous prouvent bien la méconnaissance de notre métier. Il n’est pas question de rajouter des missions supplémentaires mais bien de revaloriser notre salaire et de rémunérer les nombreuses missions déjà confiées aux personnels.

Un CTSD de rentrĂ©e aurait dĂ» ĂŞtre l’occasion de porter Ă  la connaissance de tous que le poste « politique de la ville Â» Ă©tait ouvert. Nous tenons Ă  souligner ici que ce poste a Ă©tĂ© attribuĂ© sans appel Ă  candidature prĂ©alable.

Le 16 octobre restera une bien triste date pour tous les citoyens français profondément attachés à notre Ecole Publique et Laïque : nous avons commémoré l’assassinat de notre collègue Samuel Paty.

A la mi-novembre, les chefs d’établissements et les directeurs d’écoles ont été destinataires d’une circulaire de Mme la Rectrice appelant à la vigilance sur le respect de la Laïcité au sein de nos établissements et écoles. Le ministère demande aux personnels de direction de déterminer si l'abaya et le qamis sont des vêtements religieux, et ce, en fonction de critères telle que la permanence, le port quotidien ou le refus de l'ôter. Les personnels de direction ne peuvent appliquer cette règle de comptabilité hasardeuse, sujette à la subjectivité. L’UNSA Education refuse que la République délègue une telle responsabilité. C’est à l’Etat de dire la loi et les personnels de direction n’ont pas à choisir ou à l’interpréter. Et, c’est bien la loi et elle seule qui doit arbitrer cette question. La laïcité est une valeur fondamentale, socle de notre école républicaine, garante de la liberté de conscience de chacun et d’un enseignement dans l’esprit des Lumières. Au nom de ces principes, nous refusons la moindre ambigüité sur les règles de laïcité, d’autant plus que la loi de 2004 impose à l’État une « vigilance quant à l'apparition de nouveaux signes, voire à d’éventuelles tentatives de contournement de la loi ».

Alors l’UNSA Education pose la question : au-delĂ  des textes indispensables, et si la mixitĂ© scolaire Ă©tait la solution pour que vive la laĂŻcitĂ© ? Une dĂ©cision de justice a conduit le ministère de l’Éducation nationale Ă  rendre publiques les IPS de chaque Ă©cole et collège de France mĂ©tropolitaine et des Dom ; cela concerne les Ă©tablissements publics et privĂ©s sous contrat. Ainsi, dĂ©sormais, chacun peut observer, chiffres Ă  l’appui, les ravages de la sĂ©grĂ©gation sociale dans notre système Ă©ducatif.

Dans notre acadĂ©mie il y 4 dĂ©partements parmi les plus pauvres en France et cela se ressent sur les conditions d'Ă©galitĂ© des chances. Les donnĂ©es IPS pour l’Aude :

  • en collège :

Alors que moyenne nationale des IPS du niveau collège est de 103,3, elle est de 97,4 dans l’Aude (collèges publics + privés sous contrat). Cela n’est pas étonnant dans un département où la pauvreté est importante.

Or, la moyenne des IPS des 5 collèges privés sous contrat audois est de 107,7points ; celle des 28 collèges publics audois est de 95,5. Ainsi, l’enseignement privé accueille majoritairement des élèves issus de milieux sociaux favorisés. A titre d’exemple, il n’y a aucune SEGPA dans les collèges privés.

Le top 3 des collèges les plus sĂ©lectifs socialement est :

 

COLLEGE JEANNE D ARC

11069

CARCASSONNE

privé sous contrat

118,2

COLLEGE JEANNE D ARC

11076

CASTELNAUDARY

privé sous contrat

118,2

COLLEGE INSTITUTION SEVIGNE

11262

NARBONNE

privé sous contrat

110,7

 

Sans surprise, trois collèges privés qui accueillent le public socialement favorisé.

 

  • dans les Ă©coles primaires et Ă©lĂ©mentaires :

Alors que la moyenne nationale des IPS dans les écoles primaires et élémentaires est de 102,7, elle est de 98,4 dans l’Aude

La moyenne des IPS des 14 écoles privées est de 112,6

La moyenne des IPS des 214 écoles primaires et élémentaires publiques est de 97,5

 

Le top 3 des Ă©coles les plus sĂ©lectives socialement est :

ECOLE PRIMAIRE SAINT MICHEL

11069

CARCASSONNE

privé sous contrat

124,1

ECOLE PRIMAIRE LA CALANDRETA CIUTAT

11069

CARCASSONNE

privé sous contrat

123,2

ECOLE ELEMENTAIRE CALANDRETA LO BECARUT

11379

SIGEAN

privé sous contrat

122,4

Les écoles sous contrat religieuses et linguistiques ont des taux d’IPS extrêmement élevés. Cela relève du tri social en milieu scolaire.

Pour le cas de l’enseignement de l’occitan, l’enseignement public possède 35 professeurs des écoles ayant passé le concours occitan et 81 ont l’habilitation. Ces personnels peuvent dont assurer un enseignement bilangue ou en immersion dans l’enseignement public, mais la demande est très faible. Dès lors, on peut se demander si la véritable raison de la scolarisation en écoles privées linguistique, n’est pas la sélection sociale.

 

Dans notre dĂ©partement, les 3 Ă©coles qui ont l’IPS le plus faible ne sont pas classĂ©es en Ă©ducation prioritaire : c’est une anomalie Ă  corriger d’urgence en donnant les moyens Ă  ces Ă©coles de faire plus pour les Ă©lèves et de revaloriser les personnels au mĂŞme niveau que ceux exerçant en REP (rĂ©seau d’éducation prioritaire).

L’école de l’Aiguille à Trèbes est celle qui le plus faible IPS de l’Aude. Les pouvoirs publics et l’Education nationale doivent agir pour que cette école cesse d’être un ghetto.

 

ECOLE ELEMENTAIRE MARCEL PAGNOL

11069

CARCASSONNE

public

71,1

ECOLE ELEMENTAIRE JULES FERRY

11069

CARCASSONNE

public

67,3

ECOLE ELEMENTAIRE L AIGUILLE

11397

TREBES

public

65,6

 

 

DĂ©sormais, le constat est sans appel : l’enseignement privĂ© concentre les Ă©lèves issus des milieux favorisĂ©s. C’est peut-ĂŞtre la principale raison de son existence.

Or c’est l’argent public qui le finance à hauteur de 73%. On est loin de la mixité sociale indispensable pour faire société. Et donner autant à ceux qui ont déjà beaucoup, contribue à creuser les inégalités sociales.

L’Unsa Education de l’Aude tient Ă  souligner que la fermeture de l’école publique de La Barbacane Ă  Carcassonne a profitĂ© Ă  une Ă©cole privĂ©e « La Calendreta Â». La mairie n’aura pas attendu longtemps pour installer dans ses locaux cet Ă©tablissement privĂ© sous contrat. On peut lĂ©gitimement se demander Ă  qui profitera la prochaine fermeture d’école publique ?

 

Que dire de l’Ecole Inclusive ? Pour l’UNSA elle est aussi partie intĂ©grante de la mixitĂ© et de la LaĂŻcitĂ©. Le système qui s’est mis en place dans l'urgence continue de poser plus de questions qu'il n'apporte de rĂ©ponse Ă  une inclusion rĂ©ussie. Nous avons l'impression que le sujet, plutĂ´t que d'avancer, recule. Le nombre de notifications MDPH pour une aide humaine augmente alors que le nombre de personnels AESH reste insuffisant. Les PIAL n'apportent pas de solution aux demandes des collègues, ni pour le remplacement des AESH et ni pour les Ă©lèves qui arrivent encore Ă  l'Ă©cole sans AESH. Les PIAL sont contraints de gĂ©rer une pĂ©nurie de personnels. La mutualisation tient plutĂ´t du saupoudrage : en donnant Ă  suivre 10 Ă©lèves pendant 2h le taux de couverture augmentera mathĂ©matiquement mais quid des conditions de travail des Ă©lèves, des AESH ? Force est de constater que cette situation gĂ©nère :

  • de la souffrance pour les Ă©lèves non pris en charge et des autres Ă©lèves de la classe,
  • de l’incomprĂ©hension et de la colère lĂ©gitimes de la part des parents,
  • de la souffrance au travail pour les personnels de l’Education Nationale, avec des arrĂŞts de travail et parfois mĂŞme des accidents de service du fait de la grande violence de ces Ă©lèves Ă  besoins particuliers.

Tout ceci donne une image peu reluisante de l’inclusion.

A l'UNSA Education, nous ne renoncerons jamais à l'exigence d'une inclusion de qualité.

 

A l’UNSA Education nous ne renoncerons jamais à l’exigence d’une Ecole Publique Laïque et Républicaine.

 

Compte-rendu

 

Le DASEN répond aux déclarations liminaires.

 

  • Effectifs en hausse

Pour le 1er degré, le DASEN indique que la baisse des effectifs est constatée depuis 4/5 ans et finalement cette année baisse moins forte.

Pour l’Unsa Education, il ne suffit pas de minimiser mais de donner les moyens. Effectivement, on ne pouvait que constater une baisse de 1% par an. Pour autant, cette année, le différentiel entre prévisionnel (- 371 élèves) et effectifs constatés (-175) est de +196. Ces élèves sont dans les classes et des postes supplémentaires pour des ouvertures auraient été nécessaires.

 

  • MixitĂ© sociale

Au sujet des IPS, le DASEN pose le fait qu’il n’est pas nouveau que le département de l’Aude est l’un des plus pauvres de France. Cette inégalité public/privé est, pour lui, bien regrettable. Concernant l’utilisation du terme ghetto pour l’école de Trèbes, le DASEN regrette que de tels termes soient employés pour parler d’une école.

L’avis de l’UNSA : Comment parler autrement de la politique menĂ©e par l’Education Nationale sur la commune de Trèbes lorsque deux Ă©tablissements Ă  quelques centaines de mètres ont 20 points d’écart sur l’échelle des IPS ? Le terme est choquant, les constats Ă©galement et l’inaction encore plus.

A l’Unsa Education, nous ne nous limiterons pas aux mots et aux regrets. L’Education Nationale doit agir et nous pousserons en ce sens.

 

<<IPS>> : vous souhaitez connaître les informations de votre établissement, le situer parmi les autres et les utiliser pour demander des moyens et améliorer vos conditions de travail ? Retrouvez l'article du SE-Unsa.

 

Le président adjoint du Conseil Départemental souhaite aborder les inquiétudes des établissements concernant l’inflation et la crise énergétique.

Concernant l’inflation, il annonce la décision du conseil départemental de revaloriser les dotations allouées aux collèges de l’Aude.

Pour la crise Ă©nergĂ©tique, malgrĂ© le partenariat avec le SYADEN, la hausse des couts importante de l’ordre de 100% pour les tarifs de l’électricitĂ© et 460% pour les tarifs du gaz est malheureusement attendue. Le conseil dĂ©partemental rassure les Ă©tablissements : ce surcoĂ»t estimĂ© sera pris en charge ; les Ă©tablissements n’auront donc pas Ă  pallier Ă  ces augmentations sur leurs fonds propres.

De plus, le CD va continuer à se mobiliser pour faire face à cette crise énergétique en poursuivant la rénovation des bâtiments et en continuant les efforts de sobriété énergétique.

 

L’Unsa Education salue l’effort obligatoire et nécessaire du conseil départemental.

 

Point RH rentrée 2022

  • Remplacement 1er degrĂ©

 

Taux d’efficacité du remplacement au 10 novembre à 80,16%.

10 équivalents temps plein ont été recrutés depuis le 10 novembre, ces ressources seront en faveur du remplacement

Encore une fois, pour l’Unsa Education, ce chiffre de 80% d’efficacité, hors sol et sans comparaison possible avec d’autres dates, ne reflètent pas les difficultés effectives de remplacement.

Pour autant, le recrutement de contractuels va permettre de soulager la brigade de remplacement.

 

Depuis le début de l’année, 14 personnels et 2 PES ont été recrutés. 10 autres suivront.

Une situation inédite dans l’Aude.

Pour l’Unsa, le manque de personnels est problématique et inédit. Les places au concours doivent être augmentées.

  • Constats d’effectifs

                                                                

Les représentants constatent l’augmentation des effectifs mais, pour autant, les moyens ne sont pas revenus, surtout dans le 2nd degré. On observe 20 classes qui dépassent 30 élèves.

Les effectifs avaient baissé, les moyens ont baissé. Maintenant que les effectifs remontent, rien ne suit.

Les chiffres démontrent malheureusement que les collèges avoisinants Limoux se vident (Couiza par exemple). Il est envisagé de travailler sur la sectorisation mais la modification de la sectorisation difficile en milieu rural.

Le constat présente une augmentation du nombre d’élèves vers la voie pro et 5 points de moins vers une orientation pour la 2nde G&T.

L’Unsa Education rappelle ses revendications pour la voie pro.

 

Point du Conseil Départemental au sujet des travaux des collèges

 

Les travaux en 2022 :

 

Collège Alain, Carcassonne : reconstruction de l’établissement pour 22.5 M d’euros. Fin des travaux en septembre 2024.

 

Collège Bastion, Carcassonne : restructuration du restaurant scolaire

 

Collège Bieules, Couiza : construction d’une extension jusqu’en septembre 2023.

 

Collège Victor Hugo, Narbonne : dĂ©but de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique. RĂ©novation thermique de salles (murs, isolation, chauffage, Ă©clairage, plafond). RĂ©novation totale sur 4 ans.

 

Collège Varsovie, Carcassonne : restructuration du rĂ©seau informatique

 

Collège Anglade, LĂ©zignan : rĂ©novation bâtimentaire

 

Collège Montesquieu, Narbonne : isolation thermique par l’extĂ©rieur du bâtiment administratif et des logements de fonction ; terminant l’isolation complète du collège engagĂ©e depuis plusieurs annĂ©es

 

Collège Brassens, Narbonne : construction prĂ©au et rĂ©novation salle SVT.

 

Investissement total en 2022 : 14.2 M d’euros pour les collèges publics de l’Aude

 

Les travaux en 2023 (en attente de vote) :

 

(en plus des travaux précédemment évoqués encore en cours)

 

Collège Grazailles, Carcassonne : crĂ©ation de salles dans bâtiment SEGPA

 

Collège Bastion, Carcassonne : crĂ©ation salles et salles techno

 

Collèges de l’Alaric, Capendu et Gaston Bonheur, Trèbes : remplacement des chaufferies

 

Collèges Jules Verne, Carcassonne ; CitĂ©, Brassens et Montesquieu, Narbonne : crĂ©ation, rĂ©novation sanitaires

 

Collège La Nadière, Port La Nouvelle : dĂ©simpermĂ©abilisation et vĂ©gĂ©talisation de la cour

 

Une campagne de relamping par éclairage LED est menée dans les établissements.

 

Questions diverses 

 

L’inclusion en question

 

135 élèves en attente d’orientation, 121 en IME et 14 en ITEP

2% des notifications d’élèves en attente d’AESH

Au premier novembre, il y avait 688 AESH pour 1494 élèves.

 

Au CDEN du 18 février 2022, il y avait 703 AESH pour 1400 élèves. Alors que le nombre d’élèves ayant besoin d’une AESH ne cesse d’augmenter, le nombre d’AESH baisse.

De plus, nous exigeons encore les chiffres sur la scolarisation en IME, comme les chiffres des autres établissements. En effet, il n’y a qu’avec des éléments factuels que nous pourrons légitimement réclamer des postes supplémentaires dans les IME.

L’Unsa Education continuera de marteler sa vision exigeante de l’Ecole inclusive.

 

 
 
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