Article publié le vendredi 13 avril 2018.
L’objectif des Assises était de repenser la maternelle pour en faire une véritable « école du langage et de l'épanouissement » et de « dépasser les oppositions factices ».
Des spécialistes, éloignés du terrain, ont ainsi été conviés pour parler acquisition du langage, sommeil, ou encore mémoire. Les aspects neurologiques ont été omniprésents sans être pour autant décryptés pour une éventuelle prise en compte en classe. L’acquisition du langage oral a été mise en avant mais sans déclinaison pour une application concrète dans des classes dépassant 25 élèves.
Les enseignants, leur expertise ainsi que les élèves étaient les grands absents. De fait, aucun débat sur les pratiques n'a eu lieu.
L'avis du SE-Unsa
Il est difficile de savoir ce que le ministère fera de ces assises, aucune annonce particulière n'ayant été faite, mis à part l'avancement de l'obligation d'instruction à trois ans par le président Macron en ouverture. Le SE-Unsa, lui, porte des exigences concrètes sur les effectifs en maternelle et la formation tant initiale que continue des enseignants et des Atsem.