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LAICITE
Article publié le vendredi 1er février 2008.
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Le CNAL souhaite pour 2008 une année laïque au président de la République.
A l’occasion du jour anniversaire de la manifestation du 16 janvier 1994 contre la révision de la loi Falloux, et à la veille des voeux du président de la République aux forces vives de la Nation, le CNAL souhaite que 2008 soit une année de respect de la laïcité.
La fin de l’année 2007 a été marquée par un discours du président de la République au Vatican dont la démarche comme le contenu portent gravement atteinte au principe constitutionnel de laïcité dont il est pourtant le garant. Nicolas Sarkozy vient de récidiver en Arabie Saoudite en déclarant que toute politique de civilisation devait s’appuyer sur la religion.
 
Le CNAL dénonce un mélange des genres dangereux pour la laïcité et la République et espère que le reste de l’année 2008 sera l’occasion pour le président de revenir à des interventions plus respectueuses de ses devoirs et de la Constitution.
 
Au Vatican, le président a ouvertement présenté la France comme un pays chrétien, rejetant dans les limbes à la fois les athées, les libres-penseurs, les musulmans, les juifs, les agnostiques, les bouddhistes, les animistes… Peut-il alors prétendre parler au nom de tous les Français ?
Le CNAL estime tout aussi inacceptables les propos du président de la République lorsqu’il affirme que « dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance ».
 
Quel mépris ! Quelle confusion des rôles !
 
Quelles sont les intentions du président de la République en tenant de tels propos ? Relancer, si ce n’est la guerre scolaire, la concurrence entre Ecole de la République et écoles confessionnelles ?
Le CNAL estime que les seules valeurs qui doivent préoccuper les acteurs de la République sont les valeurs républicaines. L’amalgame entre un fonctionnaire, chargé d’intervenir dans la sphère publique, et des directeurs de conscience qui s’occupent de la sphère privée n’est pas digne de notre République.
 

Le CNAL rappelle, à ce sujet, que c’est la loi de 1905 qui permet et garantit la liberté de conscience.

 
 
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