Sur le dossier des 108h, chaque syndicat est en droit d’avoir des positions et des stratégies différentes.

En ce moment, la volonté d’agitation populiste prime sur l’action syndicale ; la conviction de la nécessité du chaos l’emporte sur tout sens des responsabilités.

Un enseignant averti en vaut deux : il conviendrait de s’assurer que ceux qui envoient la première ligne au front sont en capacité d’en assumer les conséquences.

Pour cela des consignes claires et cohérentes sur le territoire, à l’intérieur du même syndicat, s’imposent.

C’est là qu’on y perd son latin et que les collègues risquent d’y perdre des plumes.

Comment comprendre qu’au plan national le syndicat majoritaire accompagne le dispositif des 60h jusqu’à éditer une publication recensant des conseils pour le mettre en œuvre et que, ici ou là, les consignes de ce même syndicat vont du refus absolu d’effectuer les 60h à une demande de cadrage départemental rompant avec la « souveraineté du conseil des maîtres » ?

La prudence est mère de sûreté … la cohérence aussi !