Le recteur depuis deux ans évoque une harmonisation entre les départements du mouvement du premier degré. Un groupe de travail, initialement prévu le 24 octobre dernier, s’est réuni au Rectorat le 13 novembre avec une délégation du SE-UNSA composée de 2 membres.

Pourquoi harmoniser ? Cette harmonisation est demandée dans la circulaire ministérielle publiée au BO du 8 novembre 2012.

Obtenir des garanties : Cette harmonisation ne doit pas être l’occasion ni d’une uniformisation des mouvements départementaux, ni de leur disparition car les réalités locales doivent pouvoir être prises en compte… en particulier les différences géographiques.

Avant d’entrer dans les discussions, le SE-Unsa voulait aussi avoir la certitude qu’il ne s’agissait pas d’organiser une nouvelle réduction de personnel administratif. Les réponses montrent qu’il s’agit pour le Rectorat  de respecter l’équité des enseignants en rapprochant les pratiques départementales afin que les situations soient traitées sur les mêmes principes.

Un objectif pour le SE-UNSA : améliorer le mouvement !

Une telle harmonisation doit permettre d’améliorer le mouvement qui depuis trois ans est devenu souvent illisible, peu clair parfois incompréhensible pour les enseignants.

Pendant toute la réunion, nous avons proposé et argumenté pour une autre conception du mouvement pour le plus grand bénéfice des enseignants et donc, des élèves :

Des principes :

• Redonner confiance aux collègues sur le dossier du mouvement
• Garder une maîtrise départementale
• Rappeler que nous n’étions pas demandeur de cette harmonisation
• Obtenir deux saisies de vÅ“ux

Une méthodologie du mouvement :

• Deux phases, avec deux saisies de vÅ“ux (c’est possible puisqu’en  Haute Savoie, cette organisation existait pour le mouvement 2012), une première avec des nominations à TD (titre définitif) sans vÅ“ux zones géographiques, puis une seconde avec des nominations à TP, pour l’année scolaire…
• Pour les VÅ“ux géographiques actuels : nous avons rappelé les difficultés de l’algorithme  et de ses aberrations ! Nous proposons leur utilisation seulement pour la seconde phase…
• Le barème doit être équilibré afin de respecter tous les personnels. La place de l’AGS (ancienneté des services) doit être la base du barème car le dispositif actuel est une accumulation de bonifications issues d’une autre logique, celle du mouvement du second degré.

Pour le SE-UNSA, le mouvement doit comporter des règles et des principes clairs :

• moins de postes à profil… pas de poste de directeur classé « poste à profil Â»
• la CAPD doit être consultée avant les nominations sur ce type de poste,
• le diplôme doit être privilégié, en particulier sur les postes ASH /RASED
• Les postes de TR-ZIL doivent être maintenus
• les situations RQTH, médicales et sociales doivent être étudiées au cas par cas et les solutions trouvées doivent l’être aussi.
• Un enseignant doit pouvoir quitter son poste facilement en cas de besoin.(la possibilité d'abandon de poste existe en Ardèche mais pas dans certains départements de l'Académie)
• En cas de fermeture de poste, l’enseignant doit retrouver un poste à proximité de son ancien poste ! (Le SE-Unsa en Ardèche continuera à demander le retour au poste de repli, et à défaut, des points de mesures de carte scolaire qui puissent amener cette proximité)
• Lors d’un congé formation : l’enseignant de doit pas perdre son poste !
• La stabilité des équipes doit être encouragé y compris s’il y a des nominations à TP (le SE-Unsa07 avait notamment demandé l'année dernière, le retour d'une ancienne règle ardéchoise du mouvement qui permettait une priorité dans la seconde phase du mouvement, sur le dernier poste occupé s'il est toujours vacant l'année suivante, par les collègues qui justifient de 3 années consécutives à titre provisoire)

Enfin, revenir à deux saisies de vÅ“ux est une décision politique importante.  Le recteur, responsable de l’académie,  doit pouvoir la prendre !