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LE SE-UNSA VOUS INVITE A SIGNER UNE LETTRE DE DOLEANCES LE 26 MARS
Article publié le lundi 24 mars 2008.
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Exprimez votre mécontentement en envoyant une lettre de doléances au ministre !

Des collègues de plus en plus nombreux nous expriment leur ras-le-bol devant l’avalanche de difficultés et déconvenues rencontrées dans cette période fort troublée pour notre système éducatif.

Ces sentiments de colère et frustration doivent pouvoir s’exprimer et être connus de notre hiérarchie, mais aussi des médias, et à travers eux de la population. Car dans l’esprit d’une majorité, les enseignants restent des privilégiés bien payés qui sont, la plupart du temps, libres ou en vacances.

Le SE-UNSA 07 vous propose donc de profiter de la demi-journée banalisée "Nouveaux programmes" pour exprimer votre mécontentement à travers une lettre de doléances.

La lettre de doléances comporte bien entendu des revendications sur lesquelles chacun ne se retrouve pas nécessairement.

On peut toutefois être solidaire des difficultés et préoccupations d’autres collègues en la signant malgré tout ; il est également possible de rajouter des éléments qui pourraient manquer dans la liste.

Nous vous proposons ensuite de la signer, de faire signer vos collègues qui le désirent, puis de nous la retourner (soit par mail en la numérisant, soit sous forme papier).

L’amplitude du retour de ces courriers sera pour nous significative du mécontentement que nos collègues désirent exprimer. Si elle est importante, nous organiserons une action médiatique (à laquelle tous nos collègues seront associés) pour faire remonter cette lettre au ministre en passant par l’Inspectrice d’Académie.

Souvenons-nous des événements dont les lettres de doléances ont été les précurseurs… il y a 220 ans !

1788 : le peuple s’indigne de plus en plus du décalage entre ses conditions de vie et ceux des nantis, contre les iniquités criantes de leur société au sein de laquelle la royauté « bling-bling », le fait du Prince, côtoient des caisses vides et un peuple excédé.

2008  : le règne du paraître atteint une sorte de paroxysme dans une société hypermédiatisée au sein de laquelle l’admiration d’un Président « bling-bling » a voulu être instituée en règle d’Etat. Le décalage entre les plus pauvres et les plus riches se creuse. Des mesures de poudre aux yeux sont censées faire croire au bon peuple de France que tout va aller pour le mieux. Celui-ci aura-t-il le courage de réagir à temps, méprisant le risque des lettres de cachet et d’embastillement ?

C’est la répétition de nos actions qui finira par faire entendre nos voix. Le ministre finit toujours par atteindre les limites de sa surdité... quand des revendications légitimes et bien comprises des protestataires commencent à passer régulièrement dans les médias !

Téléchargez la lettre ci-dessous


   LETTRE DE DOLEANCES   
(26.5 ko)
 
 
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