Le SE-Unsa souhaite une bonne rentrée à tous les personnels sans oublier celles et ceux pour qui elle a déjà eu lieu comme à la Réunion ou en Polynésie, avant de devoir refermer partiellement ou totalement, ou encore celles et ceux pour qui elle est reportée aux Antilles ou en Guyane.

 

Enseigner en présentiel est un objectif dont le ministre n’a pas le monopole. C’est bien d’ailleurs parce que retrouver l’exercice de nos métiers est un souhait profond de notre profession que cette rentrée est préparée par chacune et chacun pour en faire une rentrée réussie pour nos élèves.

 

Selon une enquête réalisée auprès d’un panel d’adhérents du SE-Unsa, sans surprise, le moral n’est pas au beau fixe. L’usure des dix-huit mois de crise sanitaire et l’inquiétude face aux semaines à venir concurrencent la motivation. La crise sanitaire n’est pas la seule cause de ce moral en demi-teintes. L’usure c’est aussi celle d’une profession qui n’en peut plus d’entendre son ministre se féliciter de sa politique en faisant une description de l’école qui ne reconnaît que très peu les difficultés du quotidien les écarts entre les annonces et le réel. Cela vaut pour la gestion de l’épidémie comme pour ses réformes. Dans le flot médiatique, le SE-Unsa s’emploie à faire entendre votre voix, celle des acteurs du terrain où les difficultés ne se balaient pas d’un revers de la main mais se gèrent une à une pour être dépassée. Et cette voix, elle est entendue parce qu’elle décrit ce que les parents de vos élèves et tous ceux qui vous côtoient, connaissent et reconnaissent. L’engagement sincère de chacune et chacun est notre force collective. Vous pouvez compter sur le SE-Unsa pour défendre l’École publique dans cette année scolaire qui sera aussi une année électorale.

 

Paris, le 31 août 2021

 

Stéphane Crochet
Secrétaire général du SE-Unsa